Think-Tank Polonais: « Sahara occidental: Une autonomie avantageuse pour tous »
L’octroi d’une autonomie pour le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté du Maroc est la solution « la plus réaliste » pour sortir ce conflit territorial de son impasse, de l’avis du Centre polonais des relations internationales, un Think-Tank basé à Varsovie.
Dans un article intitulé « Sahara occidental: Une autonomie avantageuse pour tous », la présidente du Centre, Malgorzata Bonikowska rappelle à ce titre les conclusions de l’ancien envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum qui affirmait que l’option de l’indépendance du Sahara Occidental, est « irréaliste » et ne garantit pas aux Sahraouis les conditions d’une vie normale.
Cette recommandation, rappelle-t-elle, est inscrite dans le rapport de 2008 élaboré par Van Walsum, envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies de l’époque, Kofi Annan.
En plus, ajoute Bonikowska, les rapports établis ces dernières années par l’ONU, des think-tank et des ONG internationales s’accordent à dire que l’autonomie constitue la meilleure solution pour régler le litige territorial opposant le Maroc et l’Algérie par Polisario interposé.
La présidente du Think-Tank polonais rappelle aussi qu’un bon nombre de pays africains et latino-américains ont retiré leur reconnaissance à la soi-disant république sahraouie «RASD».
Elle estime que les gros investissements injectés par le Maroc dans ses provinces du Sud, sont de nature à faciliter l’intégration des Sahraouis de retour de Tindouf et à garantir à tous les habitants du Sahara Occidental, des conditions de vie meilleures avec un développement harmonieux dans tous les secteurs.
Une large autonomie, ajoute-t-elle, apportera également à ces habitants «la paix, la stabilité économique et le renforcement des opportunités de développement de leur région, ce qui aura des retombées bénéfiques sur leur situation socioprofessionnelle et matérielle ».
Cette solution mettra définitivement fin au calvaire vécu par les réfugiés des camps de Tindouf qui ont longtemps souffert des conditions de vie précaires et de leur dépendance des aides humanitaires internationales massivement détournées par les dirigeants du Polisario et leurs complices algériens comme l’a dévoilé le 29 avril dernier, le rapport de l’Office anti-fraude européen «OLAF».
Ces détournements, relève le Think-Tank, ont été facilités par l’absence de recensement des habitants des camps de Tindouf, une opération que l’Algérie et le Polisario continuent à refuser.