Le plan II ou les sueurs froides de Jim Baker
Après l’échec de son premier plan, James Baker se rend au Maghreb du 14 au 17 Janvier 2003, et soumet aux parties ce qui deviendra le plan « Baker II », proposition intitulée : «Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ». De surcroit, le Maroc n’est pas exactement en train de vivre une idylle avec l’Espagne, les deux pays s’étant opposés sur la souveraineté d’un confetti de terre : l’île du Persil, « envahie » le 10 Juillet 2002 par le Maroc.Malgré cette position défavorable, le Maroc va, peu à peu reprendre la main et rejeter le plan Baker II, grâce à l’appui des Etats-Unis, qui vont peser de tout leur poids pour qu’une phrase soit modifiée dans la résolution du 31 Juillet 2003, appelant finalement les parties à « travailler avec les Nations Unies et entre elles pour l’acceptation et l’implémentation du plan de paix ». Cette phrase, qui devait être à l’origine contraignante pour le Maroc, a suffit à enterrer le plan Baker II. S’ouvre maintenant une période d’observation de trois ans, avant que le Maroc, finalement, ne se décide à faire une proposition pour sortir de la crise : le Plan d’autonomie Marocain. |