USA : une majorité de membres du sénat en faveur d’une solution basée sur le Plan d’autonomie
Une majorité de 54 membres du Sénat américain, démocrates et républicains réunis, ont adressé le 16 mars, une lettre à la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton . Dans cette lettre, ils appellent Mme Clinton et l’administration Obama à favoriser une solution du conflit du Sahara qui soit basée sur le Plan d’autonomie présenté par le Maroc.
Le timing de cette lettre n’est peut être pas fortuit. Il intervient en effet au moment même où Christopher Ross, l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, entame une tournée dans les pays de la région concernés par la question. Après le Maroc, où il est arrivé le 17 mars, M. Ross se rendra en Algérie, puis en Mauritanie. C’est dire l’intérêt qu’accorde l’ONU, mais aussi le Congrès américain, à voir finir un conflit qui n’a que trop duré, et dont les effets collatéraux pèsent gravement sur la sécurité régionale et même internationale.
Car, l’inquiétude des sénateurs américains est bien réelle, eux qui voient dans l’augmentation constante de l’instabilité en Afrique du nord, une conséquence directe de « la multiplication des activités terroristes ». Aussi estiment-ils qu’il est « de la priorité des Etats-unis de soutenir la résolution de ce conflit en se basant sur cette formule » (le Plan d’autonomie).
D’ailleurs, cette lettre n’est pas la première du genre. Il y a un an, en avril 2009, une majorité de membres de la Chambre des représentants avait adressé une lettre similaire au président américain, Barack Obama . Ils avaient alors exprimé leur préoccupation face à la « recrudescence des menaces d’al-Qaida et d’autres groupes terroristes en Afrique du Nord ».
Le timing de cette lettre n’est peut être pas fortuit. Il intervient en effet au moment même où Christopher Ross, l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, entame une tournée dans les pays de la région concernés par la question. Après le Maroc, où il est arrivé le 17 mars, M. Ross se rendra en Algérie, puis en Mauritanie. C’est dire l’intérêt qu’accorde l’ONU, mais aussi le Congrès américain, à voir finir un conflit qui n’a que trop duré, et dont les effets collatéraux pèsent gravement sur la sécurité régionale et même internationale.
Car, l’inquiétude des sénateurs américains est bien réelle, eux qui voient dans l’augmentation constante de l’instabilité en Afrique du nord, une conséquence directe de « la multiplication des activités terroristes ». Aussi estiment-ils qu’il est « de la priorité des Etats-unis de soutenir la résolution de ce conflit en se basant sur cette formule » (le Plan d’autonomie).
D’ailleurs, cette lettre n’est pas la première du genre. Il y a un an, en avril 2009, une majorité de membres de la Chambre des représentants avait adressé une lettre similaire au président américain, Barack Obama . Ils avaient alors exprimé leur préoccupation face à la « recrudescence des menaces d’al-Qaida et d’autres groupes terroristes en Afrique du Nord ».
Une année auparavant donc, les membres de la Chambre des représentants faisaient le même constat que celui de leurs collègues sénateurs aujourd’hui. Et ils lançaient le même appel, à savoir un soutien fort à la proposition marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit du Sahara.
Il s’agissait de 229 députés, là encore républicains et démocrates réunis. Et, ensemble, ils avaient souligné que le Plan d’autonomie « ouvrirait la voie à une coopération régionale plus large pour faire face aux défis sécuritaires et économiques croissants » dans la région.
Il s’agissait de 229 députés, là encore républicains et démocrates réunis. Et, ensemble, ils avaient souligné que le Plan d’autonomie « ouvrirait la voie à une coopération régionale plus large pour faire face aux défis sécuritaires et économiques croissants » dans la région.