Plan Autonomie

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Le deuxième round de négociations informelles Maroc-Polisario s’achève sur une promesse de se revoir
Après deux jours de négociations informelles intenses sur lesquelles peu de choses ont filtré, le Maroc et le Front Polisario ont convenu de se revoir à une date pas encore déterminée. L’Algérie et la Mauritanie, observateurs de cette négociation, devraient également être de la partie lors de la prochaine session. D’après plusieurs sources de presse, les deux délégations ont partagé un repas ensemble mercredi 11 février, après que la délégation du Front Polisario aie accusé un léger retard. Côté marocain, la ligne reste sensiblement la même, le royaume excluant qu’un référendum à « choix extrêmes » soit retenue comme base des négociations, soulignant que cette pratique reste une exception dans les annales de l’ONU. En effet, les responsables marocains, avec à leur tête Taieb Fassi Fihri, ministre des affaires étrangères, ont estimé qu’il était désormais temps de se concentrer sur la seule proposition réaliste afin de sortir de l’impasse, à savoir le plan d’autonomie élargi proposé par le Maroc aux Nations Unies en 2007. Il est à noter que c’est cette nouvelle dynamique qui est à l’origine même du cycle de négociations en cours, après que l’instance onusienne aie affirmé dans plusieurs de ses résolutions le caractère « sérieux et crédible » de l’initiative marocaine, et que plusieurs grande puissances l’aient adoubée. Reste la question lancinante de l’attitude de l’Algérie dans le dossier, et son refus perpétuel de considérer les efforts  du Maroc ainsi que la nouvelle donne régionale, qui dicte qu’une sortie de crise soit trouvée rapidement.

A un autre niveau, l’on peut également souligner que la question des droits de l’homme dans les camps de Tindouf a été évoquée lors de ces négociations informelles, et que le Maroc réclame avec force que les conclusions de l’enquête menée par L’office Européen anti-fraude (OLAF) soient rendues publiques, après que leur rapport aie été mystérieusement « enterré », suite aux pressions « gazières » de l’Algérie.

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