Plan Autonomie

Site de présentation et d'information sur le plan d'autonomie marocain et sur le Sahara
La rencontre informelle d’Armonk, près de New York, aux Etats-Unis, placée sous l’égide des Nations Unies, entre le Maroc et le Polisario, et en présence de l’Algérie et de la Mauritanie, pays riverains et observateurs, s’était déroulée comme prévu, sans grande surprise, chaque camp réitérant ses positions antérieures, estiment les observateurs étrangers.
Néanmoins, la rencontre d’Armonk a été révélatrice sur les positions et les véritables intentions des protagonistes. Le Polisario, sans réel projet ou initiative se cramponne sur des positions désuètes et dépassées et joue, par conséquent, à l’obstruction systématique, alors que le Maroc essaie de convaincre et de faire avancer les négociations dans un sens constructif.
Dans cette optique, ouverte et constructive, le Maroc a présenté, dans les grandes lignes et dans le détail, son projet d’autonomie interne de la région du Sahara, dans le cadre d’une vison claire et ambitieuse de l’avenir, et dans le cadre du processus de régionalisation que le Royaume entend initier et mettre en œuvre dans un proche avenir. Processus structurant de l’ensemble des régions du pays, avec à la clé plus de pouvoir aux institutions régionales et locales de la Région, des compétences élargies et une véritable autonomie dans tout ce qui touche l’aménagement territorial, l’exploitation et l’affectation des ressources, tant matérielles qu’humaines.

Et c’est dans ce cadre global de réforme administrative et territoriale que s’inscrit le projet marocain d’autonomie interne du Sahara marocain. Celle-ci bénéficie, exceptés les pouvoirs régaliens de l’Etat, de tous les pouvoirs liés aux affaires de la Région, dans le cadre d’une autonomie réelle dans la gouvernance du territoire, avec des organes exécutif, législatif et judiciaire élus. Ce n’est donc pas une lubie, une chimère ou une proposition vide de sens ! C’est bien un projet ‘révolutionnaire’ de société et de gestion de la Région, conforme aux standards internationaux en la matière, que le Maroc présente, soumet et défend devant les instances onusiennes et la communauté internationale. D’ailleurs, celle-ci a vite reconnu le caractère ‘crédible’ et ‘sérieux’ de la proposition marocaine et l’a soutenue.
Aussi, le projet d’autonomie avancée de la Région du Sahara bénéficie-t-il d’un large soutien international, compte tenu de son contenu et des larges compétences accordée à la région autonome et il commence à faire des vagues en Algérie même, puisque le mouvement kabyle demande au pouvoir central algérien à pouvoir bénéficier d’un tel statut !
Alors, la question est de savoir ce qui bloque du côté de la partie adverse. Celle-ci faisant la sourde oreille, aussi bien à la main tendue du Maroc, aux conseils avisés de la communauté internationale, qu’aux récentes résolutions du Conseil de sécurité, s’arqueboute sur l’idée du référendum d’autodétermination que le Conseil de sécurité a abandonnée, car celle-ci a montré son inadéquation et sa non applicabilité sur le terrain même.
Alors, pourquoi cette fixation sur une question périmée ? La réponse est simple : Le Polisario, et ses commanditaires, n’ont pas de projet alternatif à soumettre et puis le mouvement séparatiste est à la solde des militaires d’Alger qui veulent faire perdurer le conflit aussi longtemps que possible, car il légitime leur pouvoir et leur mainmise sur le pays, empêchant celui-ci de se démocratiser, de développer sa société et de participer, avec ses voisins maghrébins, à l’édification d’une entité économique  régionale,solide et prospère, à même de résister au choc de la mondialisation et aux convoitises internationales.

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