Manhasset III : début des négociations privées entre le Maroc et le Front Polisario
La troisième phase de négociations entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario s’ouvre aujourd’hui à Manhasset (Long Island, USA) et est considérée par les spécialistes du dossier comme celle de toutes les opportunités, mais également de tous les dangers.
En effet, il apparaît maintenant clairement que le Front Polisario n’a plus d’autres choix que de tenter de négocier une sortie par le haut du conflit, la détermination du Maroc à préserver son Intégrité territoriale étant à toute épreuve. Le support des grandes puissances : France, Espagne, Etats-Unis, à l’initiative marocaine d’autonomie apparaît désormais comme un signal positif de sortie de l’impasse qui dure depuis 32 ans.
En effet, il apparaît maintenant clairement que le Front Polisario n’a plus d’autres choix que de tenter de négocier une sortie par le haut du conflit, la détermination du Maroc à préserver son Intégrité territoriale étant à toute épreuve. Le support des grandes puissances : France, Espagne, Etats-Unis, à l’initiative marocaine d’autonomie apparaît désormais comme un signal positif de sortie de l’impasse qui dure depuis 32 ans.
En effet, le Maroc a effectué un grand pas en avant en proposant une autonomie élargie pour ses territoires sahariens, reconnaissant ainsi la spécificité culturelle de cette région, et offrant ainsi une forme d’autodétermination aux populations Sahraouies. Une étape supplémentaire dans la résolution de ce conflit a été franchie également le mois dernier lorsque le Maroc a affirmé avoir pris ses dispositions pour que les séquestrés de Tindouf puissent exercer leur droit au retour au sein de la mère patrie. Cette nouvelle stratégie du Maroc devrait peser sur les pourparlers privés de Manhasset III, qui seront vraisemblablement une étape intermédiaire dans le cycle de négociations, tant les positions des parties semblent éloignées. En effet, le grand absent, dont l’ombre plane de manière systématique, reste l’Algérie, qui , officiellement, refuse de reconnaître qu’elle fait partie du conflit et qu’elle détient une des clés pouvant permettre sa résolution pacifique.