Sahara : Le congrès américain fustige la collusion Hezbollah-Polisario
Le Congrès américain a pour la première fustigé la connexion tissée entre le mouvement chiite libanais «Hezbollah» et le front séparatiste sahraoui le Polisario au détriment de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc.
Le congressman républicain Joe Wilson, ainsi que ses collègues Carlos Curbelo (Républicain) et Gerry Connolly (Démocrate), ont en effet, introduit à la Chambre des représentants un projet de loi qui condamne la collusion entre le Polisario et le Hezbollah ainsi que les visées déstabilisatrices de l’Iran en Afrique du nord et ailleurs, et réaffirmant le plein soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
En effet, des sources fiables rapportaient tout récemment que le mouvement chiite libanais très proche du régime de Téhéran serait l’un des fournisseurs d’armes et de munitions au Polisario et assurerait même la formation et l’endoctrinement de ses miliciens avec la bénédiction du régime algérien.
Sur son site officiel, Joe Wilson assuré que le Front Polisario est «une organisation terroriste financée par l’Iran» qui, a-t-il martelé, “fournit un soutien matériel et financier à des organisations terroristes tel que le Hezbollah, que les Etats Unis avaient désigné comme étant une organisation terroriste internationale”.
Dans leur projet de loi, les trois parlementaires américains mettent en avant, la relation qui unit les Etats Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc et réaffirment le soutien du Congrès au plan d’autonomie marocain pour le Sahara qu’ils qualifient à nouveau, de «sérieux, crédible et réaliste».
Cette initiative, estiment-ils, constitue «un pas en avant en vue de satisfaire les aspirations des populations du Sahara à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité».
Le congressman Joe Wilson rappelle par ailleurs sur son site, que “le Royaume du Maroc a été la première nation à reconnaître les Etats Unis d’Amérique en 1777», ajoutant que le Royaume «demeure un allié stratégique important et un partenaire pour la paix au Moyen-Orient et en Afrique du nord».
Les auteurs du projet de loi appellent enfin le Président Donald Trump, le Secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, et la Représentante US à l’ONU à soutenir les efforts des Nations Unies visant un règlement pacifique à la question du Sahara, en droite ligne de la position de Washington, qui a, à maintes reprises, qualifié le plan d’autonomie de “sérieux, crédible et réaliste”.