La diplomatie marocaine à l’œuvre pour retirer des ailes à ladite «RASD»
La diplomatie marocaine pilotée par le Roi Mohammed VI en personne, à la faveur de ses excellents rapports avec un bon nombre de dirigeants africains, s’est activement déployée pour défendre la première cause nationale «le Sahara Occidental», en marge du 5ème Sommet UA–UE dont les travaux s’achèvent ce jeudi à Abijan, en Côte d’Ivoire.
Le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita et les autres membres de la délégation marocaine ont fait un travail de fourmilles dans les coulisses du Sommet, pour convaincre les diplomates et dirigeants des pays qui reconnaissent encore la chimérique république sahraouie «RASD», de retirer à l’entité sahraouie leur reconnaissance.
Pour preuves, les deux audiences que le Roi Mohammed Vi a tenues en présence de Bourita, avec les présidents de l’Angola João Lourenço et de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, deux pays considérés jusqu’à présent, comme étant des alliés inconditionnels du Front Polisario.
Les entretiens du souverain marocain avec chacun des deux chefs d’Etat africains, ont été «chaleureux et empreints de franchise et de bonne entente». Ces prises de contacts augurent de nouvelles relations à tous les plans politique, diplomatique et économique entre le Maroc et chacun des deux pays.
Le Roi Mohammed VI a même invité le président Lourenço à effectuer une visite officielle au Maroc dans un très proche avenir, ce que le Chef de l’Etat angolais a immédiatement accepté.
Ces audiences ont du réveiller en sursaut les dirigeants du Polisario et surtout ceux d’Alger qui comptaient beaucoup sur les dirigeants de ces deux pays anglophones pour les soutenir dans leur bataille diplomatique qu’ils livrent depuis plus 40 ans au Maroc autour de son Sahara Occidental qu’ils cherchent à balkaniser.
En parallèle, le chef de la diplomatie marocaine s’est énergiquement déployé pour réduire le champ d’action et les alliances du Polisario et de ses parrains algériens à l’occasion du sommet afro-européen.
Nasser Bourita a d’ailleurs confié à l’agence de presse espagnole «EFE», que de nombreux pays africains vont bientôt retirer leur reconnaissance à la pseudo-«RASD».
Il a de même, assuré que le Maroc ne signera aucun document sur lequel apparaîtra la dénomination de ladite «RASD», «ni lors de ce sommet, ni dans des rencontres futures».