Quelque 200 jeunes étudiants seront formés pour défendre le dossier du Sahara marocain
La section de l’association «La Coalition nationale pour la défense et la protection des constantes sacrées » à Guelmim organise, du 18 au 28 août à Bouznika, la deuxième édition du «Camp de la diplomatie», au profit d’environ 200 jeunes étudiants qui seront formés pour la défense du dossier du Sahara marocain ainsi que l’intégrité et l’unité territoriale du Royaume.
Le nouveau conclave qu’organise cette association créée en 2005, se tient sous le thème : «Le Sahara marocain : de la lutte contre la colonisation à la lutte contre le séparatisme».
Selon le président de la section de l’association à Guelmim, Brahim Rguibi, les 200 jeunes étudiants issus de diverses universités et de la société civile, ont été sélectionnés parmi 1.352 postulants ayant déposé leurs candidatures. Il s’agit de jeunes titulaires d’une licence ou qui préparent un master en droit ou en histoire, en plus des étudiants des cycles supérieurs dans le secteur des médias et d’autres candidats représentant des ONG.
Leur formation sera assurée par une trentaine de cadres, dont des enseignants universitaires, des défenseurs des droits de l’Homme, des diplomates, des experts, des chercheurs ainsi que des chefs de partis et des figures politiques qui connaissent les tenants et aboutissants du dossier du Sahara.
Des ateliers permettront aux jeunes étudiants dont ceux originaires des provinces sud du Royaume, de suivre des exposés sur les relations internationales et les débats sur la saisie par l’Afrique du Sud d’un navire transportant du phosphate marocain chargé à Laâyoune ainsi que sur les campagnes médiatiques menées par les adversaires de la cause nationale, notamment dans les pays scandinaves.
Ces cours de formation et ces débats devraient permettre d’armer les jeunes étudiants des moyens juridiques, politiques et historiques pour réfuter à l’aide d’arguments convaincants, les accusations colportées par les adversaires du Maroc entre autres dans les pays scandinaves autour de la marocanité du Sahara, explique Brahim Rguibi.
Les discussions porteront également sur l’histoire et l’évolution du dossier du Sahara, l’évolution des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, le retour du Maroc à l’Union africaine, le rôle des partis politiques, des diplomates et des parlementaires dans la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara comme solution politique à ce conflit territorial opposant le Maroc au Front Polisario, soutenu par l’Algérie.