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Sahara: Un nouveau revers pour le Polisario et l’Algérie à Addis-Abeba

Le Polisario et l’Algérie ont essuyé un nouveau revers à Addis-Abeba, où une réunion «ad hoc» sur le Sahara, convoquée ce lundi 20 mars, par le commissaire de l’Union africaine (UA) à la paix et à la sécurité, l’algérien Ismaël Chergui, a tourné au ridicule suite à l’absence de l’écrasante majorité des délégations africaines.

Ladite réunion, malgré une large médiatisation, s’est tenue finalement, dans une salle pratiquement vide, hormis la présence de deux soi-disant ministres du Polisario, des délégués du Kenya et du Niger et du prétendu envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental, le mozambicain Joaquim Alberto Chissano que le Maroc n’a jamais reconnu.

En adressant une invitation aux Marocains pour assister à sa réunion, le commissaire algérien s’est finalement rendu compte qu’il s’était trompé d’adresse.

En définitive, c’est un nouveau revers non seulement pour ce dernier, mais pour toute la diplomatie algérienne qui barbote dans une guéguerre diplomatique en perte de vitesse, contre le voisin marocain autour de son Sahara et de sa souveraineté.

Car suite aux derniers développements sur la scène africaine et du retour triomphal du Maroc au sein de l’UA, l’Algérie et le Polisario ne peuvent plus compter que sur le soutien d’une quinzaine de pays africains, dont les deux tiers en Afrique australe, où l’Afrique du Sud rameute encore à la cause des séparatistes sahraouis, les voix de ses pays voisins.

Pour rappel, avant la réadmission du Maroc à l’UA, 28 pays membres ont adressé en juillet dernier, une motion à la présidence de l’organisation panafricaine pour demander carrément le gel des activités de la prétendue république sahraouie «RASD» dans les instances africaines.

Autres preuves de la déliquescence de la force de frappe de la machine diplomatique algérienne est la récente élection du président de la FRMF, le marocain Faouzi Lekjaa au comité exécutif de la CAF pour la Zone Nord, par 41 voix, écrasant le seul rival qui était en lice, l’Algérien, Mohamed Raouraoua, qui n’a obtenu que 7 voix, pourtant il était membre sortant de ce Comité.

Au vu de ces développements, la grande question qui taraude à présent, l’esprit des analystes et des observateurs, est de savoir quand les dirigeants d’Alger vont enfin se décider à admettre leur erreur historique d’avoir accueilli au milieu des années 70 les renégats sahraouis pour en faire un moyen de chantage contre le voisin marocain, une manœuvre qui a non seulement échoué, mais qui a coûté une fortune inestimable au peuple algérien.

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