Plan Autonomie

Ils étaient plus de trois millions de Marocains toutes tendances et âges  confondus, à battre le pavé ce dimanche 13 mars, de Tanger à Lagouira, pour protester contre les propos provocateurs du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon dans l’affaire du Sahara.

Lors de son déplacement dans les camps de Tindouf et à Alger, le chef de l’ONU s’est ouvertement aligné sur les thèses séparatistes du Polisario et du régime algérien qui disputent au Maroc, la souveraineté de son Sahara.

Cette marche intervient quelques jours après la dénonciation et le rejet catégorique par le gouvernement marocain des propos et du parti-pris du secrétaire général de l’ONU.

A Rabat, la marche populaire a rassemblée ce dimanche, une foule immense de citoyens venus de nombreuses villes du Royaume et avec en tête de lignes, les leaders des partis politiques et des centrales syndicales de gauche et de droite.

Ils ont clamé tout au long de leur parcours dans les principales artères de la capitale du Royaume, la marocanité du Sahara et ont vivement fustigé les propos et prises de positions insidieux et provocateurs du SG de l’ONU et son alignement sur les revendications indépendantistes des séparatistes du Polisario que défendent aveuglement les dirigeants d’Algérie et ses généraux.

Pour rappel, lors de son séjour à Tindouf et à Alger, Ban Ki-Moon est tombé dans le piège des gouvernants d’Alger et de leurs pions sahraouis, en leur empruntant le jargon «d’occupation», allusion faite à la présence du Maroc dans ses provinces du sud et de «référendum d’autodétermination» une option longtemps écartée par l’ONU du processus de règlement du litige territorial opposant le Maroc à son voisin algérien.

Le SG de l’ONU a commis d’autres maladresses diplomatiques en violation du principe de neutralité et d’objectivité auquel il est tenu de se conformer.

Ban Ki-Moon s’est ainsi mis à dos tout le peuple marocain qui s’est senti blessé dans son amour propre et dans ses droits légitimes.