Sahara Occidental: Les dérapages de Ban Ki-Moon font réagir les alliés du Maroc
L’alignement du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon sur la position de l’Algérie et du Polisario dans le dossier du Sahara marocain, a fait réagir les pays frères et amis alliés du Maroc, en appui à sa cause nationale.
La France et les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en plus de la Jordanie ont saisi l’occasion pour réitérer leur plein soutien au Maroc et à son plan d’autonomie pour le Sahara, en réaction aux dérapages et au parti-pris de Ban Ki-Moon lors de sa récente visite à Tindouf et à Alger. Au cours de son déplacement, le patron de l’ONU a émis des positions pro-Polisario et pro-algériens, suscitant l’ire et la stupéfaction des autorités marocaines.
Pour la France, «le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée» au dossier du Sahara, a réaffirmé le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal lors d’un point de presse tenu jeudi à Paris.
Il a de même rappelé que la question du Sahara «fait l’objet d’une médiation des Nations unies, que la France soutient dans le cadre des paramètres fixés par le conseil de sécurité», allusion faite aux déclarations médiatiques de Ban Ki-Moon, ouvertement hostiles au Maroc et favorables aux revendications indépendantistes du Front Polisario soutenu à l’aveuglette par le régime algérien.
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des six pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG – Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman, Koweït, Qatar et Bahreïn) et de la Jordanie, réunis mercredi à Ryad, ont réaffirmé leur ferme soutien à la proposition marocaine d’une autonomie comme solution politique au conflit du Sahara.
Dans un communiqué, ils ont qualifié la proposition marocaine d’autonomie de «sérieuse et crédible comme base pour une solution négociée pour mettre fin au conflit régional sur le Sahara marocain».
Pour rappel, Ban Ki-Moon qui était en tournée à Alger et dans les camps de Tindouf en vue de relancer les pourparlers sur le conflit du Sahara, avait enfreint au principe de neutralité auquel il est tenu de conformer, en utilisant dans ses déclarations à la presse, les termes d’«occupation» du Sahara Occidental et de «référendum d’autodétermination», un jargon habilement évité dans les instances de l’ONU.