Quand un ancien séparatiste sahraoui défend l’autonomie au Sahara Occidental
Un ancien séparatiste sahraoui qui s’est repenti en ralliant le Maroc après avoir galéré pendant 40 ans en Algérie et dans les camps de Tindouf, a exprimé son plein soutien au plan d’autonomie que le Royaume propose pour le règlement définitif du conflit du Sahara.
Lors d’une rencontre, organisée mardi Rabat sous le thème «témoignage d’un rallié de Tindouf» et animée par l’auteur et le penseur, Hassan Aourid, El Bouihi Hmati a souligné que «le plan d’autonomie des provinces du Sud demeure la solution idoine et réaliste pour mettre un terme à ce conflit de longue date et qui est alimenté par des ambitions hégémoniques algériennes odieuses».
La résolution du différend du Sahara opposant le Maroc et l’Algérie par Polisario interposé, soutient-il, reste «tributaire de la mise œuvre de l’initiative d’autonomie». Il est important, suggère-t-il, de faire connaître le contenu et l’objectif de cette initiative sérieuse et crédible auprès de la population locale, en vue de promouvoir la mobilisation des citoyens marocains originaires des provinces du Sud en faveur de sa mise en application.
Ce conflit artificiellement crée autour du Sahara marocain est alimenté par «des ambitions hégémoniques algériennes odieuses visant à faire perdurer la souffrance des Sahraouis séquestrés dans les camps de la honte et de l’humiliation à Tindouf», explique Hmati qui s’est retrouvé projeté accidentellement dans les rangs du Polisario après avoir été kidnappé de son domicile familial au Maroc, à l’âge de 6 ans.
S’adressant à un parterre d’universitaires, de journalistes, de représentants d’ONG des droits de l’Homme et d’anciens prisonniers des geôles du Polisario à Tindouf, El Bouihi Hamti raconte qu’il a vécu 40 ans durant, dans les camps de l’humiliation, loin de sa famille, de ses proches, comme il a été obligé de voyager à un âge précoce, à Cuba, en Libye et en Algérie pour recevoir des entraînements militaires intensifs et participer à des campagnes anti-marocaines.
Pour El Bouihi Hmati qui connaît mieux les arcanes du pouvoir à Alger et dans le camp Rabouni, affirme enfin que l’Algérie est et restera partie prenante dans le conflit du Sahara, tant que les généraux algériens continuent à voir d’un mauvais œil le progrès démocratique et les réformes entreprises au Maroc et qui dérangent leur planning hégémonique dans la région.
Il à raison le monsieur merci et vive le maroc et le sahara et marocaine
Merci monsieur vive le maroc et le sahara marocain