Le Maroc réfute tout marchandage sur son intégrité territoriale
Le Maroc récuse tout marchandage autour de son intégrité territoriale. Le Roi Mohammed VI n’a pas mâché ses mots en faisant endosser directement à l’Algérie et au Polisario, sans les nommer, la responsabilité de la persistance du conflit du Sahara. Le souverain alaouite a réitéré à l’occasion du 37ème anniversaire de la Marche verte, la volonté de son pays, de poursuivre les négociations pilotés par l’ONU, en dépit, a-t-il dit, des manœuvres désespérées des autres parties qui persistent dans leurs stratagèmes obstructionnistes.
Il a par ailleurs rappelé « l’initiative audacieuse » du Maroc de conférer au Sahara, une autonomie dans le cadre de sa souveraineté. Si la proposition marocaine tarde à se concrétiser, a-t-il déploré, c’est à cause de l’absence de « volonté sincère » chez les « autres parties » (Algérie, Polisario). Pourtant, le projet d’autonomie accorde à toutes les populations de la région une grande latitude pour gérer leurs affaires locales, dans le respect de leurs spécificités culturelles.
Le Roi Mohammed VI a de même, dénoncé les graves violations des droits de l’Homme à Tindouf, faisant endosser là aussi, à l’Algérie et au Polisario, la responsabilité de la persistance du conflit du Sahara.
Il a appelé à ce titre, la communauté internationale à se pencher sur la situation des Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien, où sévissent « la répression, la coercition, le désespoir et les privations, en violation flagrante des droits humains les plus élémentaires ».
Rabat n’a cessé de réclamer l’organisation d’un recensement par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des populations sahraouies établies dans les camps de à Tindouf, afin de leur permettre de s’exprimer librement sur leur sort.
En attendant le règlement définitif du conflit artificiel, le souverain marocain a relancé le projet de régionalisation avancée qui concernera en premier lieu, les provinces du Sud. Le projet consiste en l’élaboration d’un modèle de développement régional intégré et rigoureux suivant une approche participative qui permet d’associer les populations concernées avec le concours de tous les acteurs nationaux.