La France réaffirme son soutien à l’autonomie au Sahara
La France continue sous le gouvernement socialiste, à soutenir le Plan d’autonomie comme solution « sérieuse » au vieux conflit du Sahara occidental.
La proposition marocaine d’autonomie au Sahara constitue aujourd’hui « la piste la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour la résolution du conflit du Sahara, a affirmé la présidente de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou qui a entamé le 31 octobre dernier une visite officielle au Maroc.
A l’issue d’un entretien à Rabat, avec le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, la députée socialiste et ancienne grade des sceaux a insisté sur la nécessité de relancer rapidement le processus de négociations sous l’égide des Nations unies.
La résolution du conflit du Sahara, a-t-elle souligné, « favoriserait sans doute la relance du projet d’intégration maghrébine ».
Pour l’ancienne Garde des sceaux, l’intégration maghrébine « n’est pas une mission facile certes, mais les intérêts en termes de développement économique, social et humain sont trop importants pour que les dirigeants puissent s’offrir le luxe de renoncer » au projet de l’UMA, a déclaré la députée socialiste.
Ce vide a un coût significatif pour l’économie de l’ensemble des pays de la région qui s’élève à plusieurs points de leur PIB, a déploré la députée française.
Outre les dossiers du Sahara et de l’intégration maghrébine, Ghellab et Guigou ont également abordé la situation sécuritaire dans la région du Sahara et du Sahel.
Le séjour de la députée française dans le Royaume, signale-t-on, coïncide avec la tournée du médiateur de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross dans la région maghrébine. Ghellab a qualifié d’importante cette tournée, dans la mesure où elle a permis d’ouvrir des canaux de communication entre l’émissaire onusien, les instances politiques et les acteurs de la société civile marocaine.
Le président de la chambre basse a appelé au passage, la France et les autres pays influents à adopter des positions « plus fermes » concernant la question du Sahara, afin de parvenir rapidement à un règlement définitif de ce conflit artificiel.