Plan Autonomie

Après des membres du gouvernement espagnol, les parlementaires français apportent eux aussi leur soutien au projet marocain d’autonomie au Sahara. Jean Roatta, membre de l’Assemblée nationale française estime ainsi que le plan d’autonomie « qui a été soutenu à l’Onu, est une bonne décision ». En visite jeudi 27 janvier à Laâyoune en compagnie d’autres parlementaires français, Jean Roatta a déclaré que la proposition d’autonomie était une initiative importante de nature à mettre un terme définitif au problème du Sahara. Un objectif qui ne peut être toutefois atteint qu’à condition que l’Algérie et le Polisario contribuent effectivement aux efforts tendant à trouver une solution. « Nous soutenons le Maroc » dans la recherche d’une solution politique à la question du Sahara, a insisté Jean Roatta tout en rappelant la position constante de la France sur ce dossier. Les propos du parlementaire français interviennent quelques jours seulement après ceux de la ministre espagnole des affaires étrangères. Trinidad Jimenez a affirmé qu’il existait d’autres alternatives que le référendum.

« Il faut être conscient de la difficulté de la tenue d’un référendum pour la résolution de ce contentieux ». Pour a chef de la diplomatie espagnole, « le Polisario lui même reconnaît le caractère complexe de la tenue de cette consultation, de même qu’il est dans l’incapacité de fournir un recensement » des personnes qui pourraient y participer. Une position confortée par l’appel de l’influent ministre espagnol à la présidence, Ramon Jauregui, qui a conseillé au Polisario de ne pas rejeter la proposition d’autonomie. « Si j’étais le président du front Polisario, je ne rejetterais pas l’option d’autonomie, au lieu de passer 30 ans sous des tentes ». Le Polisario « va devoir expliquer un jour » aux Sahraouis parqués dans les camps de Tindouf en Algérie, pourquoi il refusait l’autonomie, s’est indigné le responsable espagnol.