Plan Autonomie

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Mustapha Salma s’accroche à son droit de retourner à Tindouf

Mustapha Salma, l’ancien responsable du Polisario qui a été expulsé de Tindouf pour avoir osé défendre le plan marocain d’autonomie au Sahara, ne se résigne pas. Installé provisoirement en Mauritanie, il s’accroche à son droit de retourner auprès de sa femme et de ses enfants dans les camps de Tindouf, en territoire algérien. Après sa libération, obtenue grâce à l’énorme pression exercée par le Maroc et les organisations internationales de défense des droits humains sur le Polisario et l’Algérie, Mustapha Salma a été refoulé du territoire algérien. Il a été transféré provisoirement en Mauritanie, sous les auspices du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. A présent, il s’inquiète du retard pris par le HCR pour lui permettre de retourner à Tindouf auprès de sa famille. Après plusieurs semaines d’attente, l’ancien cadre du Polisario a décidé de briser le silence. Il le fait, affirme-t-il, pour attirer l’attention de l’opinion publique sur le déni de droit qui le frappe, en l’obligeant à demeurer éloigné de ses enfants. Il a également déclaré qu’au cours de sa détention, il a résisté aux pressions du Polisario pour le faire revenir sur son soutien au plan d’autonomie au Sahara.

Le Comité d’Action pour la Libération de Mustapha Salma, qui s’est érigé en défenseur de la cause du dissident du Polisario, s’est lui aussi inquiété de cet éloignement injustifié. « Depuis le 1er décembre 2010, date de son transfèrement par le HCR à Nouakchott, de la prison où il était détenu en Algérie, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud attend toujours de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf ». Pour le CALMS, cette situation qui relève des droits humains les plus élémentaires ne peut perdurer, et Mustapha Salma ne peut supporter plus longtemps son éloignement arbitraire.

 

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