Sahara Occidental : colloque le projet marocain d’autonomie le 15 janvier à Dakar
Un colloque pour faire connaitre les tenants et aboutissants du projet marocain d’autonomie pour le Sahara, aura lieu le 15 janvier prochain dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette rencontre qui a pour thème : »l’autonomie des provinces du Sud : Souveraineté nationale, développement local », devrait rassembler à l’initiative du Conseil national des Marocains au Sénégal, une pléiade de journalistes, de diplomates accrédités à Dakar et des représentants d’ONG basées au Sénégal. Organisée en collaboration avec le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien de l’autonomie et le réseau de la société civile africaine pour la défense du projet d’autonomie au Sahara, le colloque intervient au moment où sont prévues sous l’égide de l’ONU, de nouvelles discussions informelles (fin décembre et début janvier 2011) entre le Maroc et le Polisario la tenue de la 3ème session au début de novembre à Manhasset près de New York.
Devant le blocage des négociations avec le Polisario, en 2007, le Maroc avait présenté comme alternative, un projet de large autonomie pour le Sahara Occidental, comme solution équitable devant conduire à un règlement définitif d’un conflit vieux de plus de 35 ans. Le colloque de Dakar intervient aussi quelques semaines après les sanglants incidents qu’a vécus le 8 novembre dernier, la ville de Laâyoune et des campagnes de propagande et de désinformations qui les ont accompagnés et qui ont été orchestrées par des médias espagnols et algériens dans un appui aveugle et désespéré des thèses séparatistes du Polisario. Cette rencontre, expliquent ses organisateurs, offrira aux participants l’opportunité de débattre du thème retenu, sous un angle académique et d’approfondir les discussions et les échanges d’idées sur l’autonomie à la lumière des derniers développements qu’a connus le dossier du Sahara. Le débat s’étendra à des approches théoriques pour aborder ensuite les modalités pratiques d’application du projet d’autonomie, en tant que choix stratégique respectant la souveraineté nationale, les spécificités locales et les enjeux de développement.