Plan Autonomie

Au lendemain des 3èmes pourparlers informels sur le Sahara, qui ont pris fin mardi 9 novembre près de New York, les Etats-Unis, la France et l’Union européenne se sont tous empressés de réaffirmer la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices des Nations Unies en leur imprimant « un second souffle ». La France estime ainsi qu’il est plus que jamais nécessaire de redoubler d’efforts pour « trouver une solution politique, juste et durable à la question du Sahara », tout en réitérant son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc. « La France considère que le Maroc a fait un pas significatif en présentant un plan d’autonomie qui constitue, non pas seulement pour la France, mais aussi pour le Conseil de Sécurité une base sérieuse et crédible de négociation », a indiqué le ministère français des affaires étrangères. Un plan d’autant plus pertinent qu’il permet de sortir de l’impasse un conflit qui « pénalise le Maghreb dans son ensemble en empêchant tout progrès de son intégration régionale », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.

De son côté, Washington s’est félicité de la poursuite des pourparlers au mois de décembre, puis au début de l’année prochaine, tout en appelant les différentes parties à s’engager sérieusement sur la voie « d’une solution pacifique, durable et mutuellement acceptée » à la question du Sahara. Enfin, L’Union européenne a réaffirmé son soutien à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » au conflit du Sahara. A Bruxelles, Mme Catherine Ashton, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, s’est félicitée de la reprise des pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario, sous l’égide de l’ONU, se disant « encouragée » que les parties aient convenu de se retrouver en décembre.