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Sahara: Les chioukhs des tribus sahraouies accusent le pouvoir algérien

Le pouvoir algérien est mis à l’index par les chioukhs et notables sahraouis à Laâyoune. Le chef-lieu du Sahara marocain a été mis lundi à feu et à sang par une horde déchainée de fauteurs de troubles qui ont profité de la retenue des forces de l’ordre marocaines, pour mettre à exécution avec barbarie, leurs actes de vandalisme et de déprédation.
«L’Algérie est un voisin dangereux qui soutient les séparatistes et nous veut du mal», a soutenu sur un ton coléreux, Mohamed Fadel Hasana, un des chioukhs de la tribu de Cheikh Maa Al Ainaine. Il a dénoncé avec force, à l’instar des chioukhs des autres tribus, les actes de vandalisme, de saccage et de pillage commis par les séparatistes, fauteurs de troubles dans le centre ville de Laâyoune.
Derrière ces actions, affirment les chioukhs dans des déclarations à la presse, se trouvent des opposants de l’intérieur, dont ceux qui s’étaient récemment rendus en Algérie soi-disant pour participer à des conférences de soutien au Polisario. En réalité, soutiennent-ils, ces séparatistes sont allés pour recevoir une formation spécifique des services de renseignement militaire algériens dans le but de revenir au Sahara pour y semer les troubles et la zizanie, à l’heure où se tient la 3ème session des discussions informelles près de New York.

L’Algérie, affirme Fadel Hasana, planifie des stratégies qui visent indirectement la stabilité et la quiétude qui caractérisent nos provinces du Sud, et tente de saboter tous les grands projets de développement que connait cette région.
« Nous, chioukhs et notables de la région, rejetons avec force ce qui s’est passé ce (lundi) matin, surtout que l’Etat a promis de répondre aux revendications sociales des personnes qui se trouvaient dans le camp de Gdim Izik », a affirmé de son côté, Oulad Moussa Hasana Al Idrissi, un des Chioukhs de la tribu des Réguibat. Personne, dit-il, n’a le droit de porter atteinte à l’ordre public et à la dignité d’autrui.
S’agissant du campement de Gdim Izik, où trois membres des forces de l’ordre ont été froidement tués à l’arme blanche et 70 autres blessés, dont 4 grièvement, toutes les tentatives visant l’instrumentalisation à des fins politiciennes des revendications sociales des familles installées dans le camp, ont essuyé un cuisant revers, a souligné Abdellah Essalhi, chef de la tribu d’Ait Lahcen.
Certains chioukhs des tribus sahraouis, ont déclaré être bien au courant des manœuvres et des intentions des opposants de l’intérieur et surtout ceux qui sont allés en Algérie à la rencontre des dirigeants du Polisario et des agents du DRS algérien.
Ce sont ces individus en personne qui ont manipulé et monnayé des centaines de jeunes habitants de Laâyoune, pour commettre des actes de vandalisme et empêcher à coup de menaces et d’intimidations, les familles de quitter le camp de Gdim Izik, après la satisfaction de leurs doléances.
Les chioukhs et notables des tribus sahraouies, non seulement de Laâyoune mais également des autres provinces du sud, notamment Smara, se sont dits choqués et sidérés par ces actes destructeurs qui prêtent à la désolation et ont exprimé leur vif  regret face aux actes de vandalisme commis par une bande de séparatistes et qui ont fait 5 morts dans les rangs des forces de l’ordre et causé d’importants dégâts matériels aux biens publics et privés. Ils ont affirmé que de tels actes n’ont rien à avoir avec les traditions des sahraouis. Les enquêtes judiciaires ouvertes à la suite de ces sanglants événements apporteront surement plus de lumière sur les véritables commanditaires et instigateurs de ces actes de barbarie.

 

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