Plan Autonomie

Les sahraouis ayant fui les camps de Tindouf en Algérie et rallié le Maroc sont une source inépuisable de témoignages, souvent bouleversants sur le vécu difficile d’une population forcée de vivre sous la joug imposé par le Polisario. Ces récits douloureux ont été racontés aux membres de l’ONG américaine Leadership Council for Human Rights, en visite dans la ville de Dakhla. Les témoignages des ralliés sahraouis convergent tous sur un point nodal, celui de la violation systématique des droits de l’homme les plus élémentaires dans les camps de Tindouf. En l’absence d’un contrôle suivi des ONG internationales et devant le refus de l’Algérie de permettre au HCR de recenser la population des campements, le Polisario continue imperturbablement d’étouffer les camps. La moindre voix dissonante est violemment réprimée. Les sympathisants de la proposition marocaine d’autonomie au Sahara sont les premières victimes des représailles du Polisario. Le cas de l’ancien chef de la police du Polisario, Mustapha Salma, arrêté et détenu à ce jour au secret, en est un exemple édifiant.

Les membres de l’ONG américaine de défense des droits humains, à leur tête Kathryn Cameron Porter, présidente du Leadership Council for Human Rights, ont été très sensibles à ces témoignages poignants. D’autant plus qu’ils ont été priés d’informer l’opinion internationale sur la situation scandaleuse qui prévaut dans ces camps afin de rompre le mutisme qui continue de les envelopper. Ils ont aussi été sollicités pour sensibiliser la communauté des défenseurs des droits humains à exercer davantage de pression sur le Polisario et l’Algérie en vue de lever le siège imposé aux sahraouis de Tindouf et mettre définitivement fin à ce drame humanitaire.