Plan Autonomie

Site de présentation et d'information sur le plan d'autonomie marocain et sur le Sahara
France : des juristes demandent à Alger de faire libérer Mustapha Salma

France : des juristes demandent à Alger de faire libérer Mustapha SalmaAlors que les ONG internationales, Human Rights Watch et Amnesty International en tête, ont réclamé la libération du dissident du Polisario Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, un collectif de juristes français vient de fonder un Comité de soutien à ce sahraoui, enlevé le 21 septembre au moment où il se rendait dans les camps de Tindouf, en territoire Algérien. Le collectif est composé d’une quinzaine de juristes français, parmi lesquels Charles Saint-Prot, le directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) et Michel Rousset, professeur honoraire, ancien doyen de la Faculté de droit de Grenoble. Les juristes français ont appelé la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement algérien pour la libération de Mustapha Salma, arrêté par le Polisario et détenu en territoire algérien. Le Polisario prétend qu’il a été arrêté pour espionnage au profit du Maroc, mais tout indique qu’il a été victime de son soutien public au plan marocain d’autonomie au Sahara. Mustapha Salma, qui occupait les fonctions d’inspecteur général de la Police du Polisario, avait exprimé son intention de faire campagne en faveur du plan d’autonomie auprès des populations sahraouies, dans les camps de Tindouf.

Une perspective qui n’a apparemment pas été du goût du Polisario, et encore moins du gouvernement algérien. Indigné par cette violation flagrante du droit à l’expression le plus élémentaire, le collectif de juristes français a appelé, dans un communiqué publié à Paris, « les dirigeants politiques et les institutions des droits de l’Homme à demander au gouvernement algérien de faire libérer Ould Sidi Mouloud ». De surcroît, le collectif compte saisir le cas Mustapha Salma pour attirer l’attention de l’opinion internationale sur « la situation anormale qui continue à prévaloir dans les camps de Tindouf, où la liberté de circulation est inexistante et la liberté d’expression muselée, ce qui fait des populations qui y sont parquées les otages d’un conflit artificiel ».

Leave comment

Your email address will not be published. Required fields are marked with *.