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Sahara : l’OMDH et HRW veulent briser le blocus imposé aux séquestrés de Tindouf

Comme dans la bande de Gaza, les Sahraouis séquestrés à Tindouf continuent à souffrir du blocus qui leur est imposé par les autorités algériennes et leurs protégés du Polisario. Néanmoins, Alger se trouve de plus en plus sur la ligne de mire de nombreuses ONG qui cherchent à tout prix à briser de tels blocus par des moyens pacifiques.
Un gravissime statu quo, que ne cessent de dénoncer ces ONG, dont l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) qui a pris récemment les devants de la scène, pour demander à Alger de l’autoriser à visiter les camps de Tindouf.
Aussitôt après l’annonce de cette demande, la mission diplomatique américaine accréditée à Rabat, a pris contact par le biais de son conseiller politique, David Rance, avec l’OMDH pour en savoir un peu plus sur les intentions et motivations qui expliquent une telle démarche.
Les militants de l’OMDH «accusent» en effet, la sécurité militaire du Polisario de torturer et de malmener des détenus sahraouis dans les geôles de Lahmada.

David Rance n’a été que gracieusement servi, puisqu’il a eu droit à toute une série de témoignages accablants des familles de détenus à Tindouf, où ceux-ci sont soumis à des tortures quotidiennes et à des traitements inhumains.Selon l’OMDH, il s’agirait d’Ahmed Bellah Hammou, de Salem Chibani Hammou et de Mohamed Salek Oueld Keya qui ont été arrêtés et incarcérés par la sécurité militaire du Polisario, dans des conditions dégradantes et insupportables. Citant des témoignages des proches de ces détenus, l’OMDH précise que l’état de santé de Bellah Hammou est jugé préoccupant en raison de la grève de la faim qu’il observe depuis plus d’un mois.
Le diplomate américain, a été même informé sur le lieu exact et les conditions de détention de ce détenu. Il serait enfermé dans un centre informel à proximité de l’école 9 juin, et c’est le Chef de la «zone 4», El Mustapha Ould Moulay El Bachir qui lui fait subir par ses propres mains, toutes sortes de tortures.
L’OMDH n’est pas la seule à vouloir forcer les portes des camps de Tindouf, Human Rights Watch (HRW) est, elle aussi, montée au créneau pour exiger des autorités d’Alger, d’accorder à ses observateurs le droit d’accès aux camps de Tindouf.
La démarche de l’OMDH aurait également reçu l’appui d’Eric Goldstein, directeur adjoint de l’équipe Afrique Moyen-Orient de HRW.
Avec cette prise de position, Human Rights watch serait à coup sûr mal vu à Alger et ses représentants seraient désormais considérés comme personæ non gratæ  sur le territoire algérien.

 

 

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