Plan Autonomie

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ONU-Sahara Occidental : camouflet pour Alger et le Polisario

La dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental a fortement perturbé les calculs du Polisario et, avec lui, ceux de l’Algérie. En ignorant les pressions exercées par Alger pour inclure le dossier des droits de l’homme dans les compétences de la mission de l’ONU au Sahara, la communauté internationale envoie un double message : D’une part, l’ONU n’est pas prête à se laisser prendre dans le jeu de diversion monté par le Polisario et l’Algérie et, d’autre part, la solution négociée est un choix irréversible pour parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara Occidental.
Or, tout le processus de négociations entamé depuis 2007 sous les auspices de l’ONU, repose sur une chose : la dynamique enclenchée par la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara. Et c’est là où le bât blesse, pour Alger comme pour le Polisario.

Le désarroi est tel que les médias algériens et ceux du Polisario se sont mis à proférer des menaces, allant jusqu’à accuser le France d’être derrière cette résolution, alors que celle-ci a été votée à l’unanimité des membres du Conseil de sécurité.
L’organe onusien conforte, ainsi, la position du Maroc en qualifiant ses efforts de « sérieux et crédibles » dans la recherche d’une solution politique au problème du Sahara Occidental. Un conflit régional monté de toutes pièces, et entretenu depuis des décennies par l’Algérie et son suppléant, le Polisario, que les généraux algériens soutiennent et financent à coups de pétrodollars.
De l’autre côté, le Conseil de sécurité tourne résolument le dos aux prétentions d’Alger et du Polisario pour imposer un référendum que, pratiquement tous les responsables onusiens qui se sont succédé sur le dossier du Sahara, ont conclu à l’inanité et à l’impraticabilité.
Car, finalement, si la communauté internationale devait enquêter sur les violations des droits de l’homme, c’est dans les camps de Tindouf, installés en territoire algérien, qu’elle devrait le faire. Là où des dizaines de milliers de sahraouis sont parqués de force pour servir de sombres desseins d’hégémonie régionale. Là où femmes, jeunes et adultes sont surveillés nuit et jour par la gendarmerie algérienne et les milices du Polisario, sans la moindre chance de s’exprimer ou de se déplacer pour échapper aux conditions invivables du désert inhospitalier de Tindouf.

 

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