Aminatou Haïdar porte atteinte à la souveraineté du Maroc
En refusant de présenter son passeport et de donner sa nationalité lors du contrôle aux frontières, Aminatou Haïdar, militante pro-polisario mais émargeant au sein du ministère des affaires étrangères algérien vient de créer un précédent dommageable aux relations –déjà tendues- entre le Maroc et l’Algérie. Il n’ya, bien entendu, aucun doute que c’est l’Algérie qui a commandé cette opération à Mme Haïdar, lui adjoignant deux journalistes étrangers afin de tenter de médiatiser un acte qui constitue une violation flagrante de toutes les réglementations internationales en matière de traversée des frontières air-terre-mer. En effet, en refusant de décliner sa nationalité ainsi que sa destination, l’activiste pro-polisario a volontairement violé la souveraineté du Royaume chérifien. Or, la souveraineté, comme chacun le sait, est à la base de l’ordre juridique international, un concept que même le professeur de droit le plus zélé à la solde du régime algérien ne pourrait contredire. C’est précisément là que le bât blesse, car au delà d’une simple querelle portant sur le refus de décliner son identité et sa nationalité, le précédent créé par Aminatou Haïdar pose le problème de la conduite à adopter face à ce type de provocations. Le Maroc vient d’adresser un signal fort : l’on ne peut transiger avec sa marocanité.
Ainsi, dans le discours historique prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de l’anniversaire de la marche verte, le souverain affirmait avec force : "L'heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. Il n'y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison". Message reçu 5/5….