Plan Autonomie

Site de présentation et d'information sur le plan d'autonomie marocain et sur le Sahara
L’initiative marocaine : Une base déterminante pour les négociations
Réagissant à l’appel de M. Christopher Ross, Médiateur onusien, le Maroc a exprimé, par la voix de son ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, sa disponibilité à « adhérer positivement » aux réunions informelles, prévues avec le front Polisario, sur la base du plan d’autonomie du Sahara,  proposé par le Royaume, dès avril 2007.
Il est à  rappeler que le Maroc avait exprimé, en mai dernier,  sa « vive satisfaction » à la résolution 1871 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara,  adoptée à l’unanimité par l’ensemble des membres du Conseil. Ausssi, estime –t- on à Rabat,  que la mission de l’émissaire onusien s’inscrit dans le cadre  « d'une mission bien définie » visant la mise en œuvre de la dernière résolution du Conseil de sécurité. Affirmation réitérée par le chef de la diplomatie marocaine, M. Taib Fassi-Fihri,  lors d’un point de presse conjoint à Rabat avec le médiateur onusien.
«  Le Conseil de sécurité, souligne-t-on de source diplomatique marocaine, a confirmé la centralité du processus de négociations et a refusé de céder aux procédés de chantage politique, aux pratiques éhontées de harcèlement et d'instrumentalisation qui l'accompagnent et aux tentatives de contournement de la voie fondamentale de la négociation ».
Les quinze se sont félicités, par ailleurs,  de l'accord des parties avec Christopher Ross d'organiser des pourparlers « informels restreints » pour un cinquième round des négociations. La résolution, en outre,  met en exergue la dynamique née de l’initiative marocaine d’autonomie du Sahara occidental en tant que solution raisonnable et juste pouvant déboucher sur un règlement politique consensuel à même de favoriser la stabilité dans la région.

Quant à la médiation de M. Ross, elle s’avère d’autant plus nécessaire que le blocage actuel imputé à la partie adverse ne peut éternellement durer. La vie dans les camps de Tindouf ne cesse de se détériorer et les populations des deux côtés n’aspirent qu’à la réunification des familles et des tribus et à la vie paisible dans la communauté. La région saharienne et subsaharienne est le théâtre de mouvements armés dangereux, se réclamant du terrorisme international ou du grand banditisme, ou parfois des deux, mettant en défi les états limitrophes.
Arrivé à Rabat, dernière étape de son deuxième périple dans la région maghrébine, depuis sa nomination, en janvier dernier, l’Envoyé spécial de l’ONU n’a pas caché son optimisme quant à l’opportunité d’une première rencontre informelle dans le cadre de la relance du processus de négociation. Les quatre premiers rounds de négociations n’ont pas abouti et aucun modus vivendi n’a été trouvé. C’est pourquoi l’ONU s’attelle à relancer un cinquième round, lequel espère-t-on pourrait débloquer la situation. Aussi le Maroc insiste-t-il sur la centralité du projet d’autonomie du Sahara occidental comme base de négociation.
Le Maroc, rappelle-t-on, a proposé en avril 2007 un plan d'autonomie au Sahara, passé sous sa souveraineté effective,  depuis novembre 1975, date du déclenchement de la Marche verte et du retrait du colonisateur espagnol. L’initiative marocaine ne cesse, depuis,  de bénéficier du soutien de plusieurs pays influents, dont les membres permanents du Conseil de sécurité. En effet, beaucoup de capitales importantes estiment illusoire et inapplicable le référendum d’autodétermination, réclamé par le Polisario, l’Algérie et autres pays affiliés aux thèses séparatistes et exhortent les parties en conflit à s’acheminer vers une solution consensuelle, garantissant les droits de toutes les parties. Etat de choses qu’entérine le projet marocain d’autonomie interne du Sahara et qui se résume en deux mots : Souveraineté marocaine et autonomie sahraouie.

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