Plan Autonomie

Site de présentation et d'information sur le plan d'autonomie marocain et sur le Sahara
En dehors des contingences historiques qui ont pu agir sur le façonnement de sa spécificité et sur son dynamisme, la population du Sahara a de tout temps observé la règle de lier en dernier ressort sa destinée à celle du Maroc, sans jamais se départir de son appartenance politique à celui-ci. Les tendances politiques séculaires ont été portées naturellement à se placer dans la mouvance marocaine, et à y adhérer sans relâche gravitant autour du centre du pouvoir du nord.
L’objectif du projet d’autonomie proposé par le Maroc vise d’abord à réussir l’encrage du royaume dans la modernité suivant un modèle qui soit original que conforme aux normes universelles, comme il vise également à responsabiliser ceux qui prônant la séparation et le séparatisme prolongeant le drame des familles séparées. Comme l’a bien déclaré, devant la quatrième commission de l’ONU, Monsieur Lorenzo Olarte Cullen, ancien président de l’archipel des canaries : «  le Maroc a offert au Sahara occidental l’autonomie, une proposition qui n’est pas sans risque pour un état centralisé, le territoire devrait disposé de ses propres assemblées et une justice veillant sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Cela suppose un processus de réconciliation qui permettrai en fin la réunification des familles ».

Pour sa part, Monsieur José Manuel Romero Gonzales, avocat représentant l’association sahraoui pour la défense des droits de l’homme estime : « il fallait aller de l’avant et ne plus regarder en arrière, raison pour laquelle le plan proposé par le Maroc présente un grand intérêt l’essentiel et d’assurer un avenir meilleur à la population sahraoui et à ses enfants », toujours selon Monsieur Gonzales « une amnistie très large est envisagée ce qui montre la bonne volonté des autorités marocaines et représente le meilleur moyen de parvenir à la réconciliation ».
L’affaire du Sahara a fait naître, non pas comme le prétendent certains un nationalisme sahraoui, mais plutôt « un fait sahraoui », c'est-à-dire des populations locales capables de gérer elles mêmes leurs propres affaires. En optant pour ce mode, d’autodétermination démocratique, l’état marocain est conscient qu’il ne peut plus à l’heure de la mondialisation remplir son rôle en faveur du développement des populations, s’il ne réussit pas à mobiliser le dynamisme des communautés territoriales.
L’autonomie a ses exigences, dont la plus importante étant l’existence d’une démocratie effective. Elle est aussi une entreprise très risquée, parce qu’elle renforce les identités locales. Mais, dans le cas du Maroc ce risque est écarté, le Royaume est connu comme étant un état et une nation, ou plus précisément un état-nation séculaire. Une autonomie avancée au Sahara transcenderait cette logique historique. Les enseignements de l’histoire moderne prouvent que la cristallisation des valeurs, de la liberté, la démocratie et la justice sociale est devenue la principale source de la légitimité de l’état.
La réussite du projet d’autonomie marocain au Sahara permettra une sortie de crise qui ouvrira une issue à cette fraction des sahraouis marocains (Polisario) qui refuse encore le dialogue, et dont le déclin est attesté par de nombreux signes. Les adversaire du Maroc craignent que les valeurs de l’autonomie risquent de traverser leurs frontières selon le mécanisme de l’imitation rationnelle, alors qu’elles peuvent bien au contraire avoir des retombées bénéfiques sur l’ensemble de la région, surtout en ce qui attrait à la stabilité, à la modernisation politique, au développement économique et social et au dépassement des litiges territoriaux.

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