Sahara : l’initiative marocaine d’autonomie, seule solution viable pour une démocratie solidaire
Après quatre rounds de négociations directes infructueuses entre le Maroc et le Front Polisario, l’impatience commence à gagner les sahraouis, soucieux de voir une solution politique mettre un terme à ce conflit qui dure depuis 33 ans.
En effet, alors qu’aucune initiative nouvelle n’avait émergé depuis l’abandon du référendum, le plan marocain est venu apporter une brise d’ai frais, comme un parfum de liberté qui soufflerait sur les camps de Tindouf, administrés par le front Polisario avec le soutien logistique et financier de l’Algérie. Car les enjeux dépassent, en réalité, les rivalités régionales ou les stratégies de puissance, c’est un véritable choix de civilisation qui s’offre aux sahraouis vivants dans les camps. D’un côté, la démocratie marocaine, certes imparfaite, parfois crispée, mais capable d ‘autocritique, et surtout, capable de proposer un réel projet à des populations qui souffrent de ne pouvoir vivre dans la quiétude. De l’autre côté que sait on vraiment du Front Polisario, de sa capacité à gérer une nation, à administrer, à impulser une politique économique ?
En effet, alors qu’aucune initiative nouvelle n’avait émergé depuis l’abandon du référendum, le plan marocain est venu apporter une brise d’ai frais, comme un parfum de liberté qui soufflerait sur les camps de Tindouf, administrés par le front Polisario avec le soutien logistique et financier de l’Algérie. Car les enjeux dépassent, en réalité, les rivalités régionales ou les stratégies de puissance, c’est un véritable choix de civilisation qui s’offre aux sahraouis vivants dans les camps. D’un côté, la démocratie marocaine, certes imparfaite, parfois crispée, mais capable d ‘autocritique, et surtout, capable de proposer un réel projet à des populations qui souffrent de ne pouvoir vivre dans la quiétude. De l’autre côté que sait on vraiment du Front Polisario, de sa capacité à gérer une nation, à administrer, à impulser une politique économique ?
Peu de choses, si ce n’est que ce mouvement de guérilla, issu d’une certaine idéologie d’extrême gauche en vogue dans les années soixante, n’a jamais réussi à accomplir son aggiornamento politique, et à se placer à la hauteur des aspirations –immenses – du peuple sahraoui. En effet, bruits de bottes et cellules se refermant sont devenus les compagnons sonores des sahraouis vivants à Tindouf, alors même que ces derniers aspiraient à plus de liberté…