Sahara-Occidental : la solution est entre les mains de l’Algérie et non du Polisario
C’était connu, cela a été confirmé par l’un des personnages les plus au fait de la genèse du Polisario, puisqu’il en était membre fondateur. Cheikh Biedillah a en effet réaffirmé que la résolution du problème du Sahara occidental est entre les mains de l’Algérie et non du Polisario.
Cet ancien du Polisario qui préside aujourd’hui la Chambre des Conseillers, la deuxième Chambre du Parlement marocain, est clair : « si l’Algérie décide de parvenir à un règlement de ce dossier, le polisario ne pourra pas s’opposer à cette volonté ».
Ce sont les dirigeants algériens qui alimentent les revendications séparatistes et non le Polisario, lequel n’est qu’un instrument entre les mains des services secrets algériens, a précisé Mohamed Cheikh Biadillah qui est médecin de formation et dont le propre frère est un membre influent du Polisario, le front armé et financé par l’Algérie.
Si l’Algérie fait pression de toutes ses forces pour imposer une république au Sahara sortie de nulle part, c’est que ses dirigeants savent pertinemment que le plan d’autonomie proposé par le Maroc au Sahara occidental sera le fossoyeur de leur projet extravagant. D’ailleurs, les grandes capitales mondiales ne font pas grand cas du projet algérien d’établir un sixième Etat au Maghreb, une région déjà passablement minée par l’instabilité et le terrorisme.
Plus conscientes des enjeux qui étaient à la base de l’émergence, dans les années 70, du conflit algéro-marocain autour du Sahara occidental, ces capitales sont à présent favorables à un règlement politique durable.
C’est dans ce sens que la communauté internationale a qualifié le plan marocain d’autonomie de base sérieuse et crédible pour un règlement juste et durable. L’autonomie accorde de larges prérogatives politiques aux habitants de la région, y compris la création d’un gouvernement et d’un parlement locaux dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Compte tenu de l’insécurité croissante dans la région du Sahel et de la recrudescence de la menace terroriste portée par les groupes djihadistes et séparatistes, la communauté internationale voit aujourd’hui l’autonomie comme un choix stratégique non seulement pour les habitants du Sahara occidental, mais pour l’ensemble de la région.