Plan Autonomie

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Sahara : absence de percée, mais les pourparlers se poursuivent en mars

Malgré l’absence de véritable percée à l’issue des pourparlers informels sur le Sahara, qui se sont déroulés du 21 au 23 janvier à Manhasset (près de New York), toutes les parties ont décidé de se retrouver en mars pour avancer sur des « idées concrètes ».
Les quatre parties en présence : le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie sont engagées depuis 2007 dans des discussions qui ont été rendues possibles, après des années d’impasse, par la proposition marocaine d’autonomie au Sahara. Une proposition qui a été considérée par la communauté internationale et le Conseil de sécurité comme une base « sérieuse et crédible » de négociation. Depuis, les différentes parties ont tenu plusieurs rencontres aussi infructueuses les unes que les autres. Pourtant, en novembre 2010, elles ont convenu de s’engager dans des discussions « approfondies sur des approches innovantes ». L’objectif est de développer une nouvelle dynamique dans le processus politique supervisé par les Nations Unies, sur la « base de rencontres régulières », a expliqué le médiateur de l’ONU Christopher Ross.

Pour débloquer les pourparlers, le Maroc a proposé des pistes qui permettent de se concentrer sur des sujets précis de nature à accélérer les négociations. Parmi ces idées figurent la diversification de la mission de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, l’association des représentants de la population sahraouie aux négociations et l’examen de l’état réel des ressources naturelles de la région et leur exploitation tangible au profit des populations locales.
Les quatre parties ont, en outre, décidé dans la perspective de consolider les mesures de confiance de part et d’autre, de rencontrer, début février, les responsables du HCR à Genève. Il s’agit d’examiner le lancement des visites familiales par voie terrestre entre Laâyoune et les camps de Tindouf, en Algérie. L’échanger de visites par voie terrestre permettra aux membres des mêmes familles sahraouies, séparées entre le Maroc et l’Algérie, de se retrouver. Ces visites par voie terrestre viendraient s’ajouter à la récente reprise des visites par voie aérienne.

 

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