Sahara Occidental : le Plan d’autonomie continue de recueillir l’adhésion internationale
Le Plan d’autonomie au Sahara Occidental qui jouit déjà d’une légitimité internationale indéniable, consacrée par le Conseil de sécurité de l’ONU, continue de recueillir l’adhésion des parlements nationaux comme des ONG, qui considèrent l’initiative marocaine comme un projet « sérieux et crédible ».
Ainsi, coup sur coup cette semaine, des membres du Parlement péruvien et la présidente de l’ONG britannique « Freedom for all », ont tous jugé que le projet d’autonomie constitue une démarche « raisonnable » pour la recherche d’une solution politique négociée à un conflit artificiel, entretenu par l’Algérie par Polisario interposé.
Les parlementaires péruviens représentant les différentes tendances politiques de l’institution législative du Pérou, ont souligné que le Plan d’autonomie proposé par le Maroc est conforme au droit international et représente la meilleure voie pour la recherche d’une solution basée sur la négociation et le dialogue.
De son côté, Tanya Warburg, la présidente de l’ONG britannique « Freedom For All », insiste sur la dimension humaine de l’initiative d’autonomie. Pour l’activiste britannique, la solution de l’autonomie permettra non seulement de résoudre le conflit du Sahara, mais offrira l’occasion à des milliers de sahraouis retenus sous la férule du Polisario, dans les camps de Tindouf en Algérie, de retrouver enfin leurs familles au Maroc.
Cette large adhésion à la proposition d’autonomie s’appuie elle-même sur la caution dont bénéficie le projet de la part de la communauté internationale. Un soutien jamais démenti par les différentes résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007, et qui est fondé sur la profonde conviction que l’autonomie est une solution de compromis, qui bénéficiera d’abord aux sahraouis en permettant aux populations des camps de Tindouf de regagner leur pays et de retrouver les leurs.