Sahara : l’ONU aux côtés du Maroc
En affirmant que la proposition marocaine pour une autonomie élargie est la seule « sérieuse et crédible », l’ONU a nettement affirmé sa préférence pour une résolution du conflit saharien à travers une consultation référendaire à choix non-extrêmes. En effet, depuis près de 33 ans ce conflit interminable, qui met aux prises un mouvement de Guérilla d’inspiration marxiste-léniniste, le front Polisario (soutenu par l’Algérie) et le Maroc, a épuisé les instances onusiennes, et agace de plus en plus la communauté internationale, qui se braque devant l’inconsistance des arguments avancés par l’Algérie pour continuer de soutenir le Front Polisario. En effet, il ne reste aujourd’hui dans le monde qu’une poignée de mouvements de guérilla à l’image du Front Polisario, dont le plus notoire est les FARC de Colombie. Il est donc absolument inconcevable qu’un mouvement prônant le parti unique, comme aux plus belles heures du socialisme « scientifique » d’Alger, veuille aujourd’hui se positionner sur la thématique des droits de l’homme, où le Maroc ne saurait souffrir aucune comparaison.
En effet, en tentant de mettre en avant un agenda où le thème des droits humains serait prédominant, le Front Polisario tente de faire oublier son peu de légitimité auprès de populations sahraouies, ainsi que son incapacité à négocier sur des bases sereines avec le royaume du Maroc, qui a pourtant pratiqué la politique de la main tendue. Que reste—t-il au Polisario, depuis que la majorité d e ses cadres fondateurs aient décidé de rejoindre le Maroc et de se mettre au service d’un projet de société moderne et solidaire ? Probablement une certaine capacité de nuisance, à travers la mobilisation de réseaux financés par l’Algérie et ses réserves en hydrocarbures.