Washington exige de l’Algérie de faire taire les menaces du Polisario
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, John Bolton a exprimé sa vive colère contre les autorités algériennes en les sommant de faire taire immédiatement les déclarations bellicistes du Polisario à travers lesquelles il entend faire fléchir la communauté internationale en faveur de ses thèses séparatistes.
Dans son édition de ce vendredi, le quotidien marocain «Assabah» précise que l’administration américaine s’est adressée directement par la voix de son conseiller à la sécurité nationale, à l’Algérie pour la sommer de mettre un terme aux menaces du Polisario de reprendre les armes.
Chose dite chose faite, les autorités algériennes, ajoute le quotidien, ont intimé l’ordre aux dirigeants du Polisario de cesser définitivement de brandir de telles menaces, alors que jusqu’à cette date, les autorités civiles et militaires algériennes n’hésitent par encourager les dirigeants du mouvement séparatiste à brandir ses menaces à des fins de propagande à l’intérieur des camps de Tindouf et comme moyen de pression sur la communauté internationale.
Pour preuves, le journal évoque l’annulation in-extremis par le Polisario, de toutes activités militaires ou autres parades qu’il comptait organiser en marge de ce qu’il appelle la «rencontre annuelle élargie des cadres militaires» ou d’empêcher les participants à la 11ème édition du Rallye Monaco-Dakar de transiter par le poste frontière marocain de Guergarat.
Pour éviter de nouvelles condamnations de l’ONU comme en janvier 2018, le Polisario s’est hâté de publier un communiqué officiel dans lequel il infirme les menaces relayées par ses médias à l’encontre des participants au Rallye «Africa race Eco 2019».
Du côté marocain, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi a déclaré ce jeudi, que les provocations « désespérées » auxquelles s’adonnent les séparatistes du « Polisario » dans la zone tampon située à l’Est du dispositif de défense, « les mettent en confrontation avec les Nations Unies et non seulement avec le Maroc ».
Lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du conseil de gouvernement, El Khalfi a assuré que le Maroc « restera ferme vis-à-vis de ces provocations », comme c’était le cas depuis l’entrée en vigueur de l’accord du cessez-le-feu, dans les années 90 jusqu’à ce jour.