Des conférenciers à Mexico appellent au démantèlement des milices du Polisario
Des acteurs académiques et associatifs d’Amérique Latine, ont appelé lors d’une rencontre internationale des leaders pour la coopération tenue à Mexico, au démantèlement des milices du Polisario et à la libération des habitants des camps de Tindouf retenus contre leur gré, dans le désert algérien.
Le groupe régional de la Fundacion Global Africa Latina, qui rassemble des acteurs culturels, académiques et associatifs de plusieurs pays latino-américains, a mis en évidence la collusion des séparatistes du Polisario avec les groupes terroristes, précisant que les camps de Tindouf sont devenus un “terrain fertile” pour les recruteurs d’Al-Qaïda et les trafiquants de tous bords.
Dans sa mise en garde, le groupe régional se réfère aux conclusions d’un rapport du Centre international des études sur le terrorisme (ICTS), relevant du think tank américain “Potomac Institute for Policy Studies”, et celles d’une mission d’observation effectuée récemment par ses experts dans la région, indique la Fondation dans un communiqué relayé par plusieurs sites d’information mexicains.
De son côté, la présidente du Centre d’études pour la démocratie populaire (CEDEPU), Jacqueline Andrea Hernandez a réaffirmé la nécessité de procéder au «recensement des populations des camps de Tindouf», une opération que le régime algérien n’a jamais autorisé malgré les demandes de l’ONU et de ses agences spécialisées.
Mme Hernández a rappelé les conclusions d’une rencontre organisée récemment au National Press Club à Washington, où ont été mises à nu les contrevérités et les allégations mensongères du Polisario et de ses parrains algériens sur la réalité du conflit autour du Sahara marocain.
Elle a enfin dénoncé l’instrumentalisation par le régime algérien de la question du Sahara dans le seul but de nuire à l’intégrité territoriale du Royaume et à sa stabilité.
Les intervenants ont rappelé au passage, le plan d’autonomie pour le Sahara que le Maroc à soumis en 2007 à l’ONU et qui a été qualifié par le Conseil de sécurité et par plusieurs puissances influentes de “sérieux et crédible” et se sont félicités de la suspension par plusieurs parlements latino-américains, notamment du Paraguay et de la Colombie, de leurs relations avec le Polisario.
Dans la foulée, la conférencière mexicaine Maricarmen González Camacho a assuré qu’«il est temps de donner une chance à la paix en endossant l’Initiative marocaine d’autonomie» qui représente une solution appropriée pour un règlement définitif du litige territorial régional.