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La question du Sahara marocain s’invite au Sommet de l’UA à Nouakchott

Les chefs d’État et de Gouvernement des 55 pays membres de  l’Union Africaine (UA) sont attendus à Nouakchott en Mauritanie, pour le 31ème  Sommet ordinaire bisannuel de l’UA prévu les 1er et 2 juillet prochain.

Pour la diplomatie marocaine, le sommet de Nouakchott ne diffère pas du précédent sommet tenu les 28 et 29 janvier dernier à Addis-Abeba en Ethiopie, même avec l’inscription au projet de son ordre du jour, du rapport que le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat devrait présenter sur la question du Sahara marocain lors d’une session prévue à huis-clos.

Pourtant l’inscription de cette question au menu des débats du 31ème sommet africain serait mal vue au Maroc qui considère que ce dossier relève exclusivement du Conseil de sécurité des Nations-Unies, comme l’a d’ailleurs confirmé tout récemment le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans son dernier rapport annuel soumis début avril 2018 au Conseil de sécurité.

Même si les dirigeants de l’UA et notamment le président de sa Commission, se défendent de vouloir uniquement proposer une feuille de route devant faciliter l’aboutissement à une solution définitive au conflit territorial autour du Sahara marocain, pour Rabat il n’est point question de conférer un quelconque rôle d’arbitrage à l’organisation panafricaine qui a déjà violé le principe de neutralité avec l’admission en tant qu’Etat membre, de la prétendue république sahraouie «RASD» alors que cette entité ne réunit pas les conditions d’un Etat souverain et n’est pas reconnue en tant que tel par l’Organisation des Nations Unies.

Grâce à son retour triomphal en janvier 2017 au sein de l’Union Africaine lors du sommet d’Addis-Abeba, le Maroc est aujourd’hui mieux placé sur l’échiquier politique africain, pour défendre sa position sur ce dossier territorial et barrer le chemin aux adversaires de son intégrité territoriale et à leur tête l’Algérie et l’Afrique du Sud qui continuent à parrainer aveuglément le Front Polisario et à défendre ses chimériques revendications indépendantistes.

Il n’est pas exclu que la délégation officielle du Royaume qui se rend à Nouakchott soit conduite par le Roi Mohammed VI en personne, comme le rapporte dans une récente édition l’hebdomadaire Jeune Afrique.

 

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