Sahara : Les dessous des provocations du Maroc par le Polisario à Tifariti
Le Front Polisario actuellement en perte de vitesse suite à de nombreux échecs politiques et diplomatiques dans le dossier du Sahara Occidental, n’a plus d’autres cartouches à vider que celle de narguer l’ONU et de provoquer le Maroc sur le terrain à Tifariti, une zone démilitarisée à l’est du Mur de défense marocain, censée être sous le contrôle exclusif de la MINURSO.
Malgré l’appel pressant lancé samedi dernier par le SG de l’ONU, Antonio Guterres à respecter le «statu quo» au Sahara et à faire preuve d’une «grande retenue», le lendemain dimanche, les séparatistes du Polisario ont bravé les Nations Unies et le Maroc, en organisant à Tifariti, des festivités officielles et une parade militaire pour exhiber les dernières livraisons d’armes lourdes russes qu’ils ont reçues gracieusement du régme de Bouteflika.
A travers cette démonstration de force, les dirigeants du Polisario cherchaient également à voiler leurs cuisants échecs diplomatiques aux yeux des populations des camps de Tindouf et de leur démontrer que sur le terrain ni l’ONU, ni le Maroc ne sont capables de les empêcher de réaliser leurs ambitions territoriales.
Pourtant, le chef du Polisario, Brahim Ghali et ses hommes de confiance sont pertinemment conscients qu’ils ont perdu beaucoup de terrain à la faveur du Maroc et qu’ils devraient se préparer à encaisser de très mauvaises nouvelles dans les prochaines semaines à venir.
Déjà pas plus tard qu’hier mardi, les Emirats Arabes Unis (EAU) ont réaffirmé sans équivoque, leur soutien à la marocanité du Sahara tout en condamnant les activités terroristes impliquant le Hezbollah libanais et le Polisario.
A l’occasion de la 5ème session de la commission mixte maroco-émiratie co-présidée à Abu Dhabi par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita et son homologue émirati, Cheikh Abdellah Ben Zayed Al-Nahyane, les EAU ont souligné avec insistance qu’aucun règlement de ce conflit régional artificiel autour du Sahara marocain, n’est possible en dehors de la souveraineté du Royaume et de son intégrité territoriale.
Les séparatistes sahraouis sont par ailleurs, profondément préoccupés ces derniers jours, par la détermination de la Commission Européenne (CE) d’inclure les eaux du Sahara occidental, dans le nouvel accord de pêche avec le Maroc.
Déjà, jeudi dernier, le représentant du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), Nicolas Bulte a sèchement affirmé que «le Polisario n’a aucune qualité à représenter de manière exclusive, les intérêts des populations du Sahara Occidental», infligeant un nouveau camouflet au Polisario et à ses parrains algériens.