Sahara: Un nouveau coup dur pour Alger et le Polisario se prépare à l’ONU
Le Conseil de sécurité se penche depuis hier mardi, sur le projet du rapport annuel relatif au dossier du Sahara marocain et au mandat de la mission de l’ONU «MINURSO».
Les Etats-Unis dont la représentation diplomatique auprès de l’ONU à New-York, planche actuellement sur la rédaction de la nouvelle mouture de ce rapport, comptent demander, selon les informations qui courent, la baisse du budget qui sera alloué à la MINURSO pour l’exercice 2019, et la réduction de l’effectif des fonctionnaires militaires de la Mission.
Selon des sources concordantes, la représentation de la France s’efforce de son côté, avec d’autres membres du Conseil de Sécurité à inclure dans ce projet de rapport, une injonction explicite au Polisario de retirer illico-presto et sans conditions, ses éléments de l’ensemble de la zone tampon établie au Sahara marocain.
A travers cette démarche, la France, grand allié du Maroc dans l’affaire du Sahara, cherche à mettre un terme aux vaines tentatives du Polisario de violer le statu quo au Sahara et de changer la réalité sur le terrain en transférant sur la zone tampon démilitarisée, ses structures administratives et militaires et une partie de la population des camps de Tindouf avec pour objectif final, d’autoproclamer la localité de Bir Lahlou «capitale» de la prétendue et chimérique république sahraouie «RASD».
Mais le plan machiavélique du Polisario concocté à l’instigation du régime algérien et de ses généraux, est dès le départ, voué à l’échec compte tenu du degré de vigilance dont font preuve le Maroc et ses alliés qui le soutiennent dans sa légitime cause nationale.
D’autant plus que les manœuvres lucifériens du Polisario constituent de l’avis de l’ONU et du Conseil de Sécurité, une violation flagrante de l’accord du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
Enfin, il n’est pas non plus exclu, que dans ce nouveau rapport annuel sur le Sahara, le Conseil de Sécurité appelle de nouveau l’Algérie, comme il l’avait fait en avril 2017, à s’engager pleinement dans le processus de règlement politique du conflit du Sahara sous l’égide des Nations Unies, une manière de lui signifier qu’elle partie-prenante dans ce conflit.