Le retour du Maroc au sein de l’UA conforté pour de nouveaux soutiens
La volonté du Maroc de retourner au sein de l’Union Africaine à l’occasion du prochain sommet de l’UA fin janvier à Addis-Abeba en Ethiopie, a été confortée cette semaine par le soutien officiel du Botswana et des Îles Comores.
Par la voix de sa ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Pelonomi Venson, le Botswana a réitéré son soutien à la décision du Maroc de reprendre son place au sein de l’UA qu’il avait quittée en 1984, au lendemain de l’admission de la pseudo-république sahraouie «RASD», autoproclamée par le Front Polisario.
«Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous parviendrons à minimiser les obstacles entravant la quête de bonnes opportunités de vie pour nos peuples», a déclaré à la presse la ministre botswanaise, à l’issue d’un entretien avec son homologue marocain, Salaheddine Mezouar.
Pelonomi Venson a précisé avoir abordé avec son homologue marocain, Salaheddine Mezouar, «divers aspects de la coopération entre le Maroc et le Botswana, le but étant de raffermir et de faire fructifier cette coopération de manière à servir les intérêts de nos deux peuples respectifs».
Elle s’est en outre, déclarée convaincue que le Maroc et le Botswana peuvent servir de «modèle à suivre pour le continent africain», invitant les deux pays à joindre leurs efforts en matière de lutte contre la pauvreté et d’emploi des jeunes, «un problème majeur dans le continent».
De son côté, le ministre d’État comorien, ministre de la Justice, des Affaires islamiques, des Administrations publiques et des Droits Humains, Fahmi Said Ibrahim a souligné que son pays attendait «impatiemment» le retour du Maroc à l’UA.
A l’issue de son entretien mardi à Rabat, avec Salaheddine Mezouar, le ministre d’État des Îles Comores a réitéré le soutien «ferme et indéfectible» de son pays à la «juste» cause du Maroc sur son Sahara» et à son intégrité territoriale, allusion faite à la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces sud, comme solution politique pour le règlement du litige territorial opposant le Maroc au Polisario, soutenu par l’Algérie.
Fahmi Said a salué au passage, le rôle «majeur» du Maroc en Afrique dans le cadre de la coopération sud-sud avec les autres pays africains.
Faut-il rappeler, qu’actuellement, près d’une quarantaine de pays africains plaident en faveur du retour du Maroc à l’UA, dont plus des deux tiers (32) de ces pays ont déjà fait état dans une pétition à la présidence de l’Union Africaine, de leur intention d’exiger plus tard, l’expulsion de la fantomatique «RASD» de l’organisation panafricaine.