Le retour du Maroc à l’UA se fera sans la permission de personne
Le roi du Maroc Mohammed VI est revenu ce dimanche à Dakar, sur la décision du Maroc de réintégrer l’Union Africaine (UA), affirmant que «lorsque nous annonçons notre retour, nous ne demandons la permission de personne pour obtenir notre droit légitime ».
En tout état de cause, a-t-il soutenu, le Maroc «dispose d’une majorité écrasante pour occuper son siège au sein de la famille institutionnelle africaine».
Dans un discours marquant le 41ème anniversaire de la Marche Verte, prononcé exceptionnellement depuis la capitale du Sénégal, un des pays qui a toujours soutenu les grandes causes du Maroc dont la marocanité de son Sahara, le souverain a averti que «le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle continentale ne changera rien dans nos positions immuables concernant la marocanité du Sahara ».
Ce retour, a-t-il ajouté, «nous permettra plutôt de défendre nos droits légitimes et de corriger les contre-vérités colportées par les adversaires de notre intégrité territoriale, notamment au sein de l’organisation africaine».
Pour le souverain marocain, «la réintégration par le Maroc de l’Union africaine, n’est pas une décision tactique, pas plus qu’elle n’a obéi à des calculs conjoncturels. Elle est plutôt, l’aboutissement logique d’une réflexion approfondie».
Aujourd’hui, a-t-il souligné, «le Maroc constitue une puissance politique influente et jouit d’estime et de crédibilité non seulement auprès des dirigeants des pays africains, mais aussi aux yeux de leurs peuples».
Le Roi Mohammed VI qui entamé ce dimanche une visite officielle de 72 heures au Sénégal, au terme d’une visite privée au Gabon, a souligné que «la politique africaine du Maroc ne se limitera pas à l’Afrique occidentale et centrale, mais englobera toutes les régions du continent».
Le Roi Mohammed VI qui vient d’achever une tournée en Afrique de l’est qui l’a conduit au Rwanda et en Tanzanie et le mènera bientôt en Ethiopie, a assuré que «la politique africaine du Maroc ne se limitera pas à l’Afrique occidentale et centrale. Nous veillerons plutôt, a-t-il dit, à ce qu’elle ait une portée continentale, et qu’elle englobe toutes les régions de l’Afrique.