Les atrocités commises par les tortionnaires du Polisario dénoncées à Montréal
Les exactions et atrocités commises à l’encontre des milliers de Sahraouis séquestrés par les tortionnaires du Polisario dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien, ont été vivement dénoncées, mercredi à Montréal, en marge du 12ème Forum Social Mondial (FSM).
Lors d’une rencontre initiée par le Forum des compétences canado-marocaines sous le thème “Les oubliés de Tindouf : drame humanitaire à ciel ouvert”, l’accent a été mis sur les souffrances psychiques et physiques et les injustices que subissent les Sahraouis séquestrés depuis 40 ans en Algérie.
Lors de cette rencontre animée par Yasmine Hasnaoui, présidente de la Fondation de l’amitié maroco-américaine, les intervenants ont également dénoncé «les conditions inhumaines et intolérables» dans lesquelles vivent ces populations, retenues contre leur gré dans le désert algérien. Ils ont demandé que soit mis fin aux souffrances de ces populations et au blocus imposé aux camps de Tindouf qu’ils ont qualifiée de «une prison à ciel ouvert».
Dans son intervention Yasmine Hasnoui a pointé du doigt la responsabilité avérée du régime algérien dans la perpétuation du conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara, déplorant le désespoir et la frustration dont sont l’objet, les milliers de Sahraouis tenus en laisse par les milices du Polisario soutenu par le régime algérien qui s’oppose même au recensement de ces populations.
Hasnaoui, très connue dans les forums de l’ONU à Genève et à New York, a par ailleurs, dénoncé les détournements à grande échelle des aides humanitaires internationales destinées aux populations civiles des camps de Tindouf.
Une autre conférence sous le thème “Les victimes oubliées” (Forgotten victims) a été organisée à Montréal, par l’Observatoire du Sahara pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme (OSPDH).
Cette rencontre, a précisé la présidente de l’Observatoire, Aicha Duihi, a pour but d’éclairer la communauté internationale sur ces victimes oubliées des violations commises par le Polisario, aussi bien celles assassinées que celles portées disparues, après avoir subi différentes formes de torture et des pires atrocités que l’être humain puisse imaginer.
De son côté, le président du Forum canario-sahraoui, Miguel Angel Ortiz a soulevé le triste sort réservé, à des milliers d’innocents, dont des Espagnols qui ont été enlevés, séquestrés ou assassinés. Lui succédant, la présidente de l’association italienne “METE Onlus”, Giorgia Butera, a abordé la situation très préoccupante des jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles retenues de force dans les camps de Tindouf lors de leurs visites familiales. Elle a de même évoqué les cas de mariage précoce et de grossesse forcée des jeunes-filles sahraouies.