Les médias prédisent un retour imminent du Maroc au sein de l’UA
Le 27ème sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’Union Africaine prévu les 17 et 18 juillet à Kigali, la capitale du Rwanda, sera marqué, selon plusieurs médias, par le grand événement du retour très attendu du Maroc, membre fondateur de l’Organisation de l’unité africaine, l’ancêtre de l’actuelle UA.
La visite du président du Rwanda, Paul Kagame les 20 et 21 juin au Maroc, où il a été reçu en audience par le Roi Mohammed VI et la tournée qu’effectuent ces derniers jours, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar et d’autres émissaires et conseillers du souverain marocain dans les capitales de plusieurs pays africains, sont autant d’indices sur un retour imminent du Royaume chérifien au sein de l’organisation panafricaine.
Si à la date d’aujourd’hui, rien n’a filtré officiellement à Rabat, sur cet éventuel retour, plusieurs sources concordantes affirment que le Maroc est bel et bien déterminé à mettre fin à sa politique de la chaise vide observée durant près de 32 ans au sein des instances africaines. Cette politique de la chaise vide, estiment des experts des questions géostratégiques et des conflits territoriaux, n’a finalement profité qu’à la partie adverse, le Polisario et l’Algérie qui ont eu les mains libres pendant cette longue durée, d’imposer leurs points de vue et faire prévaloir leurs revendications dans le continent africain.
Il était donc temps pour le Maroc de changer le fusil d’épaule, estiment les mêmes sources, d’autant plus qu’il est encouragé depuis des années et surtout depuis l’intronisation du Roi Mohammed VI, par de nombreux pays frères et amis africains qui soutiennent sans réserves le Royaume dans son conflit territorial avec le voisin algérien et le Polisario autour du Sahara Occidental.
Il n’est donc pas exclu que cette grande décision du Maroc soit officialisée lors du sommet de l’UA à Kigali.
Après avoir quitté en novembre 1984, l’Organisation de l’unité africaine après l’admission de la fantomatique république sahraouie «RASD», le Maroc aura ainsi pris la sage décision de réintégrer la place qui est sienne au sein de la grande famille africaine, dont il est, de surcroît, l’un des pays fondateurs.