L’option d’autonomie toujours de mise pour le règlement du conflit du Sahara
La proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara demeure toujours de mise en dépit des derniers développements qu’a connus ce dossier et notamment le retrait par le Maroc de sa confiance au médiateur onusien, Christopher Ross pour sa partialité et son manque de neutralité.
Le Maroc œuvre à faire perpétuer la dynamique enclenchée par cette proposition et à donner une nouvelle chance aux négociations en vue de traiter des questions de fond avec la souplesse requise, a déclaré dernièrement le chef de la diplomatie marocaine, Youssef Amrani. Le plan d’autonomie continue à drainer davantage de soutien international, a-t-il noté, rappelant que les déclarations américaines, par la voie de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et la récente position de la France confirment encore une fois la crédibilité et la viabilité du projet d’autonomie.
Dans un discours prononcé à l’occasion du 13ème anniversaire de la fête du Trône, le Roi Mohammed VI a réaffirmé à ce propos, la détermination du Royaume du Maroc à « continuer à s’investir de bonne foi dans le processus de négociations », pour aboutir à une solution définitive, sur la base de la proposition marocaine d’autonomie et dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc.
L’adhésion du Maroc à ce processus, a souligné le souverain, « n’a d’égale que sa détermination à s’opposer avec la fermeté requise, à toute tentative visant à porter atteinte à ses intérêts supérieurs ou à transgresser les paramètres fondamentaux des négociations ».
En attendant de parvenir à une solution définitive, le Maroc, fort de sa légitimité historique et de la pertinence de sa position juridique, s’est attelé à la mise en œuvre de la régionalisation avancée dans cette région que tous les Marocains portent dans leurs cœurs.
Le ministre délégué aux Affaires étrangères a réitéré la décision du Maroc de retirer sa confiance à l’envoyé onusien au Sahara, Christopher Ross, appelant à « une plus grande implication » de l’Algérie dans le règlement de la question du Sahara et les efforts internationaux allant dans ce sens.