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USA : un congressman pointe la responsabilité d’Alger dans le blocage de toute solution au Sahara

Si les notes diplomatiques américaines révélées par WikiLeaks pointent du doigt la responsabilité directe de l’Algérie dans le blocage de toute solution au Sahara, cette appréciation est aussi largement partagée au Congrès américain. Le congressman, Lincoln Diaz-Balart a ainsi dénoncé mardi 7 décembre, devant la Chambre des représentants du Congrès, l’obstination de l’Algérie et du Polisario qui « continuent de s’accrocher à l’idée illusoire de création d’un micro-état ».
Le Maroc a toujours revendiqué ce territoire et demandé la fin de l’occupation espagnole, alors que le Polisario « n’a vu le jour que lorsque des progrès tangibles ont été réalisés par le Maroc » pour la récupération du Sahara dans les années 70, a souligné le congressman américain. Le Polisario « qui était financé alors et l’est toujours par l’Algérie », ne pourrait survivre sans ce soutien vital. Le congressman a encore rappelé que « des majorités au Congrès, comprenant des Républicains et des Démocrates, s’étaient clairement prononcées en faveur de l’initiative marocaine (d’autonomie) dans des lettres adressées au Président Bush et par la suite au Président Obama » afin de parvenir à une solution à laquelle Alger demeure obstinément opposée.

Ce rôle déterminant d’Alger dans la perpétuation de la tension au Sahara a d’ailleurs été souligné par une note de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, intitulée « Western Sahara Realities » en date du 17 août 2009. Extrait de l’analyse diplomatique : « Le processus de l’ONU reconnaît en tant que parties aux négociations le Maroc et le Polisario. Cette asymétrie rend toute résolution difficile, car ne reconnaissant pas le rôle déterminant joué par Alger ».
Pourtant, la note diplomatique estime que si entre les deux grands pays du Maghreb la situation semble bloquée, tel n’est pas le cas, à priori, au niveau international. Car « aucun membre du P5 (membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ne s’opposerait à une solution basée sur l’autonomie ».

 

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