Plan Autonomie

Une stèle sous forme de « mains tendues » a été érigée au poste frontalier de Guergarate dans la province d’Aousserd pour immortaliser le longs parcours Bruxelles-Lagouira entrepris par la caravane de la paix pour le soutien du projet d’autonomie au Sahara. Le cortège avait quitté la capitale européenne le 10 Juin et parcouru des milliers de kilomètres qui l’ont conduit jusqu’à Lagouira. Cet événement dénote le caractère pacifique de la démarche suivie par le Maroc pour le parachèvement de son intégrité territoriale. Ils étaient 350 personnes à se joindre à cette caravane, un chiffre symbolisant le nombre des 350.000 participants à la Marche verte. Leur objectif était de sensibiliser l’opinion publique internationale sur la crédibilité du projet d’autonomie au Sahara. Lors de leurs escales dans les grandes capitales et villes d’Europe et du Maroc qu’ils ont traversées, les participants à la caravane n’ont pas manqué de dénoncer le calvaire et les difficiles conditions qu’endurent, depuis plus de trois décennies, les séquestrés sahraouis dans les camps Tindouf, en territoire algérien.

La présidente de l’Association sahraouie de soutien au projet d’autonomie, initiatrice de la caravane, a appelé tout au long de ce voyage, pour la levée de la tutelle sur les séquestrés des camps de Tindouf, afin qu’ils puissent s’impliquer dans la mise en oeuvre du projet d’autonomie au Sahara et contribuer au développement de leur région. La caravane comprenait outre les Marocains résidant en Europe, des ressortissants algériens, tunisiens, irakiens, palestiniens, français, belges, italiens. L’arrivée de la caravane à Guergarate coïncide avec le retour au Maroc de trois nouveaux groupes de 73 sahraouis ayant fui les camps de Tindouf. Ils sont ainsi plus de 700 à avoir décidé librement de changer de camps depuis le 25 mars dernier.