Christopher Ross réussira-t-il à effacer l’ombre de Van Walsum ?
Christopher Ross, le médiateur onusien pour le Sahara, s’apprête à remettre son rapport au secrétaire général de l’ONU, à l’issue de sa récente tournée au Maroc, en Mauritanie et en Algérie. Lors de cette tournée, M. Ross a mesuré à quel point les positions des différentes parties restaient éloignées, même si elles lui ont réitéré leur volonté de poursuivre les négociations.
D’un côté, le Maroc demeure résolument attaché à des négociations sur la base de sa proposition d’autonomie pour le Sahara, qui est à l’origine de l’actuel processus mené par l’ONU. De l’autre, le Polisario, instrumentalisé par Alger, se cramponne à un référendum inapplicable, et d’ailleurs définitivement écarté par le Maroc.
D’un côté, le Maroc demeure résolument attaché à des négociations sur la base de sa proposition d’autonomie pour le Sahara, qui est à l’origine de l’actuel processus mené par l’ONU. De l’autre, le Polisario, instrumentalisé par Alger, se cramponne à un référendum inapplicable, et d’ailleurs définitivement écarté par le Maroc.
Christopher Ross a tenté un moment de faire oublier l’épisode de son prédécesseur, Peter van Walsum, qui était arrivé à la conclusion audacieuse qu’un Etat indépendant au Sahara n’était pas un « objectif accessible ». Finalement, Ross s’est rendu à l’évidence en constatant « l’impasse », due principalement à la position sclérosée des militaires algériens et du Polisario.
Le médiateur onusien aura-t-il en définitive l’audace de Van Walsum pour pointer du doigt la source du blocage du processus ? Pourra t-il recommander dans son rapport qu’Alger, qui est le véritable commanditaire de ce blocage, soit enfin associée aux négociations directes?