Plan Autonomie

Site de présentation et d'information sur le plan d'autonomie marocain et sur le Sahara
Durant sa longue et inlassable lutte pour la décolonisation du Sahara occidental, le Maroc a fait prévaloir ses droits et titres géographiques, historiques, politiques, juridiques et ethniques et même la simple logique que chacun des pays maghrébins a droit à son prolongement saharien. Le Royaume était convaincu qu’il n’avait pas tord sauf s’il faut revoir toutes les frontières et accepter la création d’un Etat peu peuplé et très étendu allant de l’atlantique à la mer rouge. L’espace saharien, de part sa vocation historique, n’a jamais été un diviseur, mais plutôt le creusé d’une civilisation source d’inspiration unitaire.
Le contentieux espano-marocain sur la décolonisation du Sahara, qui devrait trouver sa solution dans les années 1960, est rentré dans une multitude de tractations sans fin après la découverte des gisements de phosphate. Le gouvernement de Madrid a simultanément fait pression sur les membres de la Jmaa et le parti national sahraoui pour rallier sa cause indépendantiste, mais sans succès, tout en entament une campagne de propagande anti-marocaine orchestrée par la radio de Laayoune et le journal Realidad. Toutes ces manœuvres ont été déjouées.

L’offensive diplomatique du Maroc, l’arrêt de la cour internationale de justice, la Marche Verte, l’agonie du général Franco et la difficile transition à Madrid ont créé un contexte favorable pour que l’Espagne cède enfin aux revendications légitimes du Maroc. L’Algérie se trouve aux prises avec une nouvelle donne après tant d’efforts pour occuper la première place, car elle ne pouvait que ressentir un sentiment de frustration à l’idée que le Maroc, recouvrant son prolongement saharien, risquait de battre en brèche cette position dominante. L’affaire du Sahara est devenue donc un enjeu entre le Maroc et l’Algérie, l’Espagne étant éliminée des calculs algériens, il fallait donc pour l’Algérie trouver une cause. Elle s’active rapidement à préparer sa recette.
Un mouvement de libération est créé, après la libération du Sahara.
Un peuple que les espagnols n’on jamais rencontré et dont les algériens n’ont jamais évoqué l’existence comme voisin pendant la colonisation espagnole. Plusieurs chercheurs, tel que la mexicaine Claudia Barona Castaneda et d’autres, ont effectué à ce sujet de profondes recherches dans les précieuses archives du colonel Vigorie sana jamais arriver à identifier l’existence de ce peuple. De même que l’Espagne et l’Algérie n’ont utilisé, à propos de ce pseudo peuple, que des désignations comme populations du Sahara, originaires du Sahara ou natifs du sahara.
Quant au soit disant principe sur le respect des frontières héritées de la colonisation et tout en admettant qu’il soit acceptable sans être imposable sa validité juridique dans le cas du Sahara ne peut prendre effet qu’à compter du départ de l’occupant espagnol en 1975.
Enfin, et comble d’un manque de pudeur, c’est la proclamation d’une république fantôme fantoche sans territoire ni peuple, et qui cherche toujours à s’autodéterminer tout en marchandant le sort d’une réserve d’otages séquestrés à Tindouf.
Dans l’affaire du Sahara, le chemin de la logique n’a pas été et n’est pas encore aisé. Et comme la vertu de la logique et que celle-ci doit être satisfaite et respectée sauf à perpétuer l’absurde, cette absurdité est toujours là, elle se trouve dans l’entêtement à vouloir imposer la consommation d’une indigeste cuisson à la hâte : le Polisario.

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