ONU-Maroc-Sahara : L’initiative d’autonomie, la voie idoine pour une solution concrète à un problème
"L'initiative marocaine d'autonomie mérite d'être saluée car elle garantit l'autodétermination des populations Sahraouies dans le respect des principes démocratiques, et leur assure la pleine gestion de leurs affaires aux plans économique, administratif et social", a-t-il indiqué mercredi devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le président du CIPT a ajouté que la proposition du Royaume est fondée sur un concept internationalement reconnu appliqué par nombre de démocraties occidentales.
"Nous sommes devant une proposition démocratique qui a été largement saluée et appuyée par la communauté internationale", a dit Lord Newall.
Après avoir rappelé l'échec et l'inapplicabilité des démarches antérieures pour mettre fin à ce conflit, l'orateur a déploré le recours du polisario et de l'Algérie "au chantage et à la défiance de la communauté internationale au lieu de s'engager dans des négociations directes et de faire des propositions concrètes".
Lord Nowell a, par ailleurs, rappelé que le Comité dont il assure la présidence a été créé pour aider à libérer, des geôles algériens de Tindouf, les Marocains détenus dans des conditions inhumaines, parfois pendant plus 25 ans.
Il a plaidé, au nom des familles des détenus victimes de "la torture, la répression et la malnutrition et enterrés dans le désert algérien" pour le rapatriement des restes de leurs corps, tout en appelant les autorités algériennes à verser des compensations aux familles de ceux qui ont péri ou souffert, jusqu'après leur libération, de décennies de travaux forcés et d'isolement.
"Ceux qui sont responsables des abus des droits de l'Homme dans les camps pendant des années continuent de jouir de l'impunité et les autorités algériennes n'ont rien fait pour les déférer à la justice", a regretté le président du CIPT.
L'Algérie qui assume une large responsabilité dans la persistance de ce conflit est appelée, a-t-il conclu, à répondre favorablement aux demandes des familles des victimes, et surtout à saisir l'opportunité historique actuelle pour mettre un terme à des décennies de misère et de souffrance des populations sahraouies.