Maroc – Autonomie
Les partis politiques approuvent l'initiative
Rabat, 12 avr (MAP)- Des partis politiques se sont félicités des positions positives exprimées par plusieurs pays influents, dont les Etats-Unis, la France et l'Espagne, au sujet de l'initiative marocaine pour la négociation de l'octroi aux provinces du sud du Royaume d'une autonomie élargie.
Dans une déclaration à la MAP, M. Aissa Ouerdighi, membre du bureau politique de l'Union Socialiste des Forces populaires (USFP), a indiqué que ces positions viennent consacrer la sympathie dont jouit la proposition marocaine auprès des pays influents en Amérique, en Europe et en Asie, lesquels pays ont accueilli favorablement l'approche marocaine visant à trouver une solution politique réaliste, définitive et négociée au conflit artificiel autour du Sahara.
Il a souligné que le seul handicap qui persiste encore est l'entêtement de l'Algérie à renier les faits historiques faisant fi de la mémoire commune et de la lutte menée par les deux peuples contre l'occupation, ajoutant que cette attitude dessert les intérêts des populations maghrébines et leurs aspirations à l'unité et à l'intégration.
Les Marocains et toutes les forces vives du pays, a-t-il poursuivi, aspirent à ce que le Conseil de sécurité adopte l'initiative marocaine en tant que contribution à la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans le Maghreb.
De son côté, le Secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), M.
Mohamed Abied, a affirmé que les positions positives exprimées par les Etats-Unis, la France et l'Espagne à l'égard de l'initiative marocaine "procèdent de la conviction (de ces pays) quant à la volonté du Maroc de trouver une solution définitive à ce dossier".
Ces positions, a-t-il dit, sont de nature à convaincre les Nations Unies que le projet marocain constitue l'unique solution et la proposition la plus réaliste, soulignant que ces pays veulent traiter avec un Maghreb arabe fort et uni.
Les signaux forts provenant de ces pays influents reflètent le soutien grandissant à une solution politique acceptée, a ajouté le secrétaire général de l'UC, soulignant que le projet d'autonomie se veut un nouveau jalon à l'édifice maghrébin.