Sahara: Le plan d’autonomie mis en avant devant la 4ème Commission de l’ONU
Le plan d’autonomie était au centre des interventions de plusieurs pétitionnaires qui se sont exprimés, mercredi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, expliquant les avantages de l’initiative présentée par le Maroc pour mettre fin au conflit autour du Sahara, un conflit qui est alimenté artificiellement par l’Algérie, par Polisario interposé.
Bénéficiant d’un large accueil de la communauté internationale et des grandes capitales dans le monde, le plan d’autonomie a été d’ailleurs qualifié par le Conseil de sécurité de base sérieuse et crédible pour parvenir à un règlement de la question du Sahara. C’est cette réalité qui a été mise en avant par les pétitionnaires, parmi lesquels Carroll Eads, de l’ONG américaine « Capitol Hill Prayers partners ».
Karen Hardin, présidente de « Priority PR Group », dans le sillage du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui est favorable à une nouvelle dynamique dans le processus politique, a pour sa part appelé à un « nouveau moyen innovant pour réaliser l’autodétermination » et mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré.
Parmi les autres pétitionnaires, Donna Sams, de l’ »Antioch Church », a insisté sur la pertinence du plan d’autonomie comme troisième voie pour parvenir à un règlement définitif de ce conflit et mettre fin aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sous la chape de plomb du Polisario.
Dans ce sens, elle a rappelé la position de Peter Van Walsum, l’ancien Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, et celle d’Eric Jensen, ancien représentant spécial, qui ont tous deux estimé que le plan d’autonomie constitue l’unique solution viable pour le règlement de l’affaire du Sahara.
Andrew Rosemarine, juriste international et avocat britannique, a qualifié de son côté, le plan d’autonomie de projet « juste, flexible et prévoyant », à même de réaliser les aspirations de la population de la région “en mettant fin à la séparation et à l’exil et en favorisant la réconciliation”.