Maroc-Législatives 2016 : Les électeurs sahraouis mettent à nu l’illégitimité du Polisario
Le font Polisario ne peut plus prétendre au titre de «représentant légitime» après avoir décrédibilisé par les électeurs des provinces sud du Royaume qui affichent un taux de participation record aux législatives du vendredi 7 octobre au Maroc.
A travers des taux de participation de 57,21% dans la circonscription de Laâyoune, 76,71% à Aousserd, 75,94% à Tarfaya, 64,30% à Boujdour, 62% à Smara, 49% à Tan Tan et de 43,57% à Guelmim, contre 43 % seulement au niveau national, les habitants de ces provinces du sud ont démontré sans la moindre équivoque et de manière spontanée, l’illégitimité du Polisario et leur attachement à leur mère-patrie, le Maroc et à ses institutions.
Le vote et la campagne électorale qui l’a précédé se sont déroulées, de l’avis des milliers d’observateurs nationaux et étrangers, dans la sérénité et le calme dans toute l’étendue du Royaume, y compris dans ses provinces méridionales.
Au Sahara Occidental, la direction du Polisario à Tindouf et le palais d’El Mouradia à Alger, tablaient en effet, sur les séparatistes de l’intérieur pour y semer le désordre et jouer au trouble-fête à l’occasion de ces législatives. Mais à leur grande déception, l’ambiance était festive et les candidats et électeurs autochtones ont fait preuve, selon des élus locaux, «d’un sens élevé de responsabilité, de patriotisme sincère, de maturité politique, et d’une ferme volonté de contribuer à la consolidation de la démocratie, du développement et de la consécration de l’Etat de droit et des institutions dans l’ensemble du Royaume».
Un des jeunes élus locaux, Ahmed Dahi, gérant de l’entreprise «Universal Control Technologie» (UCT), a déclaré à ce titre, que «la participation forte des fils des provinces du sud aux différentes échéances nationales et locales, est un signal fort et clair de leur attachement à l’intégrité territoriale du Royaume et de leur adhésion au choix de la régionalisation avancée et au processus démocratique et des réformes engagées dans le Royaume’’.
Le scrutin législatif du 7 octobre, a-t-il ajouté, a été une nouvelle occasion pour les populations sahraouies « de donner la pleine mesure de leur implication au plus haut degré dans le processus démocratique voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à travers un taux de participation record».
Le même avis est partagé par Peter Pham, Directeur de l’Africa Center, relevant du prestigieux think tank américain, «Atlantic Council» qui a confié à la MAP à Washington, qu’à travers l’accomplissement de leur devoir national, les habitants des provinces du sud «ont apporté, si besoin est, la preuve irréfutable de leur engagement dans le cadre de l’intégrité territoriale, une et indivisible du Maroc».